Propositions Sarkozy : un "bouleversement de la pensée de la droite dite républicaine" pour le PS
Pas encore candidat mais déjà en campagne pour la primaire à droite, l'ancien chef de l'Etat est "l'immense illustration de cette surenchère", estime le député de Seine-et-Marne. "Le fait que l'on puisse dire que l'Etat de droit n'est plus une table de la Loi, c'est renier ce que nous sommes et entrer involontairement dans le jeu de Daech", ajoute le socialiste Olivier Faure.
"Laisser penser que demain, nous pourrions ne pas reconnaître des enfants nés sur notre sol (…), c'est rejeter une partie de cette population (…) vers les combattants de Daech et créer les conditions d'un affrontement violent et idéologique"
— Olivier Faure, porte parole du Parti socialiste
Olivier Faure en appelle au "sang-froid" et à "l'unité". "Notre intérêt, c'est de ne pas laisser se fabriquer cette fameuse cinquième colonne dont parle la droite. Elle n'existera que le jour où nous aurons laissé passer l'idée où les Français ne sont pas tous égaux face à la loi", a expliqué le député.
Pour Olivier Faure, à huit mois du premier tour de l'élection présidentielle, "Nicolas Sarkozy ne va pas ramener les électeurs du Front national vers lui. Ce sont ses propres électeurs qui vont partir rejoindre Marine Le Pen, considérant qu'il vaut mieux privilégier l'original à la copie".
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