PS: l'unité résistera-t-elle à l'organisation des primaires?
L'organisation de ces primaires, destinées à choisir le candidat du PS à l'élection présidentielle, a fait l'objet d'un atelier animée par Arnaud Montebourg avec la participation d'ex-responsables
de la campagne de Barack Obama.
La clé du succès de l'opération est le nombre de bureaux de vote installés, qui assurerait une large participation. La solution idéale, selon lui, serait que les citoyens prennent part au scrutin dans leur bureau de vote habituel. Il faudra aussi que le PS puisse se procurer auprès des préfectures les listes électorales. Tout citoyen inscrit sur ces listes peut prendre part aux primaires, moyennant un engagement écrit et un euro. Autre sujet où tout reste à déterminer: l'organisation de la campagne. Combien de meetings, combien de débats télévisés entre concurrents. Autre inconnue: le PS doit-il en déduire le coût du financement public de sa campagne de 2012?
Ne pas aborder les sujets qui fâchent
Selon Arnaud Montebourg, ces primaires ne doivent pas être “un outil d'organisation de la division” . Et il précise que le calendrier retenu - candidatures en juin, vote en octobre- “ne bougera pas”. “Je ne veux pas rentrer dans les querelles de calendrier...Si le problème de la date (devient) une
occasion de se diviser, il ne faut pas aborder ce problème”.
C'est donc bien un problème. Et notamment pour Dominique Strauss-Kahn, dont le mandat à la tête du Fonds monétaire
international s'achève en 2012. Et qui est tenu jusque là un strict droit de réserve. Dès qu'il
aura annoncé sa candidature, il devra quitter son poste.
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