Congrès PS : la cacophonie continue dans le parti
Malgré les annonces d'apaisement, les socialistes n'arrivent pas à se rassembler à quelques semaines de leur congrès qui aura lieu en avril prochain.
Le 27 août dernier, Emmanuel Grégoire, membre de la direction collégiale du PS faisait une belle promesse : ne plus jamais donner le spectacle de congrès qui ne sont plus des débats de fond, ni des moments d'arbitrage d'orientation politique. En clair, les chamailleries lors des congrès, plus jamais. Enfin ça, c'était avant.
Quatre candidats
Le 6 février 2018, Delphine Batho assurait "ne pas cautionner ce congrès" ; le 12 février, Laurence Rosignol disait "ne soutenir personne" et Pierre Moscovici, "qui n'a pas payé sa cotisation, ne pas prendre parti". Alors pourquoi personne ne soutient personne au PS ? "Les quatre candidats - Stéphane Le Foll, Olivier Faure, Luc Carvounas et Emmanuel Maurel - ne sont pas des lapins de six semaines, ils connaissent parfaitement le parti, et ils n'incarnent pas le renouveau. (...) Mais dans la méthode de désignation, d'organisation, dans les propos qui sont tenus, on a l'impression que ce parti est au pouvoir, qu'il est en pleine forme, que rien ne s'est passé depuis des années et que tout doit changer, sans changer", explique Serge Cimino, journaliste politique à France 3.
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