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A Evry, les soutiens de Valls espèrent que leur candidat créera la surprise

A quelques heures du grand débat de l'entre-deux tour dans la primaire de la gauche ce mercredi soir, Julien Langlet, journaliste à franceinfo s'est rendu dans le fief de Manuel Valls, où ses soutiens espèrent qu'il créera la surprise.

Article rédigé par Julien Langlet, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Manuel Valls joue au football lors d'un évènement caritatif à Evry en décembre 2016 (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

A Evry, dans l'Essonne, rendez-vous est pris juste à côté de la gare de Courcouronne, en face de la mairie. Là-bas, on aime parler de Manuel Valls.

C'est un homme d'une gentillesse extraordinaire, d'une très grande humanité, totalement engagé au service des autres

Farouk Alouani, coordinateur de la campagne de Manuel Valls dans l'Essonne

L'adjoint au maire de la ville et coordinateur de la campagne de l'ancien Premier ministre dans l'Essonne, Farouk Alouani, se confie : "C'est un homme d'une gentillesse extraordinaire, d'une très grande humanité, totalement engagé au service des autres". Pour autant, on aime beaucoup moins parler de son adversaire, Benoit Hamon : "Immaturité, projet qui n'est pas en face avec la réalité", selon l'adjoint au maire.

>> A LIRE AUSSI : A Trappes, les soutiens de Hamon estiment que Valls suit la ligne de Hollande

Le costume de président trop grand pour Hamon

Le costume de président est trop grand pour lui, s'inquiète de son côté Mbaye Badiane, 82 ans, dans son bureau du conseil citoyen du quartier des Pyramides qu'il co-préside. Une photo de lui et de Manuel Valls est accrochée au mur. "Aura-t-il tous les moyens, toutes les connaissances pour pouvoir s'opposer à des hommes comme Trump ou Poutine ? Il faut un homme de poigne !", s'exclame l'homme.

Les deux hommes voteront toutefois Hamon si Valls est battu

Bien qu'ami avec l'ancien maire d'Evry, il ira voter Benoit Hamon à la présidentielle si Manuel Valls est battu dimanche. Même chose pour son coordinateur de campagne dans l'Essonne, même s'il ne le fera pas "avec un grand élan". Le sourire est crispé et avant de partir il y a un dernier message à faire passer : à Evry, on préfère perdre dans la dignité que de gagner dans la démagogie.

Reportage à Evry, fief de Manuel Valls, avant le débat de l'entre-deux tours - Julien Langlet

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