Primaire de la gauche : Valls reste offensif, Hamon pense à l'après
Les deux finalistes, Benoît Hamon et Manuel Valls, ont affiché leurs profondes divergences lors de leur meeting respectif, jeudi, à Montreuil et Alfortville.
Ce qu'il faut savoir
A trois jours du second tour de la primaire de la gauche, Manuel Valls reste à l'offensive pour tenter de combler son retard sur Benoît Hamon qui, en position de force, a déjà adopté la posture du rassembleur en vue de la présidentielle.
Pique de Valls contre Hamon. L'ancien Premier ministre s'en est pris au "quinquennat à 500 milliards" d'euros proposé par son rival Benoît Hamon, lors de son unique meeting à Alfortville (Val-de-Marne) avant le second tour de la primaire de la gauche.
• Ouverture à gauche. Benoît Hamon a promis que s'il remportait la primaire dimanche, il commencerait dès lundi "à s'adresser aux autres dirigeants de la gauche", l'écologiste Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon ou le communiste Pierre Laurent. Emmanuel Macron devra en revanche, selon Benoît Hamon, "clarifier ce point" de son éventuelle appartenance à la gauche.
Avantage Hamon face à Valls. Le débat d'entre-deux tours, mercredi, a tourné à l'avantage de Benoît Hamon, si l'on en croit un sondage Elabe pour BFMTV réalisé auprès de 1 215 téléspectateurs et publié aussitôt après : 60% ont jugé le député de Trappes plus convaincant que son rival (37%). Une proportion sensiblement identique chez les sympathisants de gauche (61% contre 36%).