Quand l'Ukraine s'invite à la réunion internationale sur le... Liban
Qui parlera (encore) du Liban ? Officiellement, François Hollande reçoit à l'Elysée le Groupe international de soutien au Liban. Une rencontre prévue de longue date, six mois après la création du GIS, en présence du président libanais Michel Sleimane, pour soutenir un pays qui pâtit directement de la guerre civile en Syrie.
Mais comme John Kerry et Serguei Lavrov vont se retrouver face à face, il va leur être difficile de ne pas parler de l'Ukraine. Surtout depuis que le secrétaire d'Etat américain s'est fait incisif : "Il est clair que la Russie fait tout son possible pour créer un prétexte pour pouvoir envahir davantage l'Ukraine" , disait-il hier à Kiev. Et Barack Obama d'enchaîner, à Washington : les déclarations de Poutine "ne trompent personne" .
Ambiance... "Il y aura des contacts sur l'Ukraine" , confirme-t-on à l'Elysée. D'autant qu'un sommet extraordinaire de l'Union européenne est prévu demain, un sommet qui pourrait décider de mesures coercitives contre Moscou.
Des rencontres... au conditionnel
Dans la matinée, une rencontre trilatérale est prévue, entre John Kerry, ses homologues britannique William Hague, et ukrainien Andrii Deshchytsia, invité de dernière minute à Paris.
John Kerry pourrait ensuite rencontre Serguei Lavrov dans l'après-midi. Et François Hollande pourrait prendre l'initiative de réunir un peu plus formellement les principaux acteurs de la crise ukrainienne...
Beaucoup de rencontres au conditionnel donc, qui montrent l'urgence qu'il y a à trouver une porte de sortie à la crise ukrainienne. Malgré la fermeté de ton des uns et des autres.
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