Quatre parlementaires en Syrie : un "feu clignotant de l'Elysée" ?
Il y a eu des tentatives de contact de la part des services secrets syriens, des émissaires sont venus nous voir dit l'ancien juge antiterroriste Alain Marsaud, des Français chargés par le gouvernement syrien, qui disaient, 'on vous attend'. Et en décembre les Syriens ont franchement voulu reprendre les contacts avec la France, mais à condition de rouvrir l'ambassade. Cela ne s'est pas fait, mais "il y a un feu orange clignotant de l'Elysée" résume Alain Marsaud.
Le socialiste Gérard Bapt dit d'ailleurs qu'il a prévenu des conseillers du Quai d'Orsay et de l'Elysée qu'il se rendait en Syrie, mais sans l'intention de rencontrer Bachar al-Assad, il se méfiait d'un coup fourré, c'est pour cela qu'il est d'ailleurs resté à l'extérieur, pour ne pas mettre en danger la politique étrangère de la France. Cette politique très influencée par l'ancien ambassadeur de Syrie, Eric Chevallier, qui a répété depuis le début que Bachar allait tomber…
Je ne suis pas à Damas parce que je savais qu'Assad nous piégerait en nous rencontrant, cherchant une reconnaissance officielle de la France
— Alain Marsaud (@AlMarsaud) February 25, 2015
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