Régionales : Nicolas Sarkozy privé de meetings par ses candidats
L'exemple le plus criant vient d'Ile-de-France. La semaine dernière, la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy mais aussi d'Alain Juppé évoquent un meeting commun, mercredi à Issy-les-Moulineaux. Mais l'équipe de Valérie Pécresse, tête de liste en Ile-de-France, n'en veut pas. "Les candidats sont adultes, ils n'ont plus besoin de papa" ironise un fin connaisseur du parti. Et puis, chez Valérie Pécresse, on garde un souvenir amer de la dernière réunion de famille : Sarkozy-Juppé-Fillon-Le Maire, les têtes d'affiche ont éclipsé la candidate. Nicolas Sarkozy n'ira pas non plus en Provence-Alpes-Côte-D'azur : "On préfère les visites de terrains", précise l'entourage de Christian Estrosi.
"Il mobilise son camp mais il est incapable de rassembler"
On ne verra pas non plus l'ancien président en Auvergne Rhône-Alpes aux côtés de Laurent Wauquiez, qui a fait une campagne très à droite. Ni en Pays-de-la-Loire, région réputée plus modérée. Pas plus qu'en Nord-Pas-de-Calais Picardie, pour soutenir Xavier Bertrand. "Les mecs qui ne connaissent la région ni d'Eve ni d'Adam, ce n'est pas notre ligne", explique-t-on localement. Et puis Nicolas Sarkozy n'ira pas non plus dans le Grand Est. "Il mobilise son camp mais il est incapable de rassembler", assène un élu. Bref, un peu plus de trois semaines après les attentats, il est urgent de re-régionaliser la campagne. Commentaire d'un candidat : "En ce moment le national, ça sent pas bon…"
A LIRE AUSSI ►►► Sarkozy en meeting en Charente : "Le vote FN n'est pas immoral"
A LIRE AUSSI ►►► Régionales : deux duels, dix triangulaires, une quadrangulaire au second tour
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.