Nouveau gouvernement : Marine Le Pen trouve "anormal" que la nouvelle équipe n'ait pas déjà été nommée

Article rédigé par Elise Lambert, Louis San, Violaine Jaussent
France Télévisions
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Marine Le Pen lors d'une conférence de presse à Paris, le 13 avril 2022. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

"C'est particulièrement anormal lorsque l'on connaît la situation quotidienne des Français, [qui n'est] pas un long fleuve tranquille", avec notamment la hausse des prix, a affirmé la responsable d'extrême droite sur BFMTV.

Ce qu'il faut savoir

Marine Le Pen a jugé jeudi 19 mai "anormal" que le président Emmanuel Macron n'ait pas encore désigné de gouvernement après la nomination, lundi, d'Elisabeth Borne au poste de Première ministre, au regard des difficultés rencontrées par les Français. "C'est particulièrement anormal lorsque l'on connaît la situation quotidienne des Français, [qui n'est] pas un long fleuve tranquille", avec notamment la hausse des prix, a affirmé sur BFMTV l'ancienne candidate du Rassemblement national à la présidentielle. Ce direct est désormais terminé.

Elisabeth Borne joue la montre. Face aux journalistes qui l'interrogeaient sur la composition du nouveau gouvernement, la Première ministre, en déplacement aux Mureaux (Yvelines), jeudi, a décidé de jouer la montre. "On veut la meilleure équipe, ne vous impatientez pas", a-t-elle lancé, précisant : "On y travaille et vous verrez !" "On ne va pas se mettre la pression", a-t-elle ajouté, assumant "vouloir prendre le temps nécessaire".

Il y avait un nom commun (la Nupes), il y a maintenant un programme. Depuis la fin de matinée de jeudi, les "insoumis", les écologistes, les socialistes et les communistes détaillent chacune des 650 mesures de leur socle commun en vue des législatives. Selon Jean-Luc Mélenchon, cela est le fruit de "l'événement historique" que constitue, à ses yeux, l'union des forces de gauche.

 Damien Abad se met en congé des Républicains. Le député LR, pressenti pour entrer au gouvernement, a aussi quitté la présidence du groupe à l'Assemblée. "Nos différences se sont accélérées ces dernières semaines avec les décisions du bureau politique et les choix de la présidentielle au second tour", justifie-t-il au Figaro.