Cet article date de plus de huit ans.

Remaniement : Cazeneuve à Matignon, Le Roux à Beauvau... Découvrez le nouveau visage du gouvernement

Peu de changements, mais beaucoup de symboles. A travers ce remaniement, ce sont les fidèles de François Hollande qui sont surtout récompensés. 

Article rédigé par franceinfo - Raphaël Godet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Bernard Cazeneuve quitte l'Elysée, à Paris, le 23 novembre 2016. (YANN BOHAC / CITIZENSIDE / AFP)

C'est un (très) court mandat qui attend Bernard Cazeneuve, nommé Premier ministre, mardi 6 décembre. Cinq mois d'exercice, pas plus, jusqu'à la présidentielle de l'an prochain. Bruno Le Roux arrive à l'Intérieur, André Vallini devient secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, et Jean-Marie Le Guen part au Développement et à la Francophonie. Pour le reste, rien ne bouge. Franceinfo fait le point sur ce remaniement.

>> Suivez les réactions au remaniement dans notre direct

Bernard Cazeneuve, Premier ministre

Bernard Cazeneuve, le 2 décembre 2016, à Paris. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Quatre années au gouvernement, et quatre déménagements. A 53 ans, Bernard Cazeneuve change encore de bureau. Passé par les Affaires européennes, le Budget, et l'Intérieur, le voilà appelé à Matignon. Son nom circulait ces dernières heures pour remplacer Manuel Valls, désormais en route vers la présidentielle"Ce choix, glisse un proche du président de la République, est celui d'un Premier ministre qui connaît très bien les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, qui sont les priorités de l'exécutif."

Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux (ERIC FEFERBERG / AFP)

Des années qu'il en rêvait, qu'il trépignait à chaque remaniement. Cette fois, c'est la bonne : à 51 ans, Bruno Le Roux va connaître sa première expérience gouvernementale. Et à un poste prestigieux : celui de ministre de l'Intérieur. 

Membre de la commission de la Défense de l'Assemblée, ce très proche de François Hollande a un goût prononcé pour les dossiers de sécurité et de police. Des sujets qu'il traitait déjà lorsqu'il était secrétaire national du PS à la fin des années 1990.

L'an passé, celui qui était jusque-là chef de file des députés socialistes pensait bien décrocher le perchoir, au cas où le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, l'aurait emporté aux régionales en Ile-de-France. En vain. 

André Vallini, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement

Le secrétaire d'Etat André Vallini, le 3 juin 2014, à l'Elysée, à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

C'est sa troisième expérience ministérielle. Après la Réforme territoriale, après le Développement et la Francophonie, André Vallini change donc de portefeuille. Ce fidèle hollandais est promu secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement. Il a été nommé en raison de sa connaissance du "développement et de la francophonie à travers son expérience des questions de santé et de parlementaire", ajoute un proche du chef de l'Etat.

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie

Le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen, à l'Elysée, le 27 juillet 2016. (BERTRAND GUAY / AFP)

Certains imaginaient ce compagnon de route de Manuel Valls sur le départ. Finalement, Jean-Marie Le Guen reste, mais il est "rétrogradé" à l'issue d'un petit jeu de chaises musicales. Il laisse son bureau du secrétariat d'Etat aux Relations avec le Parlement à André Vallini. Et récupère, à la place, le secrétariat d'Etat au Développement et à la Francophonie.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.