Réunion de l'UMP : pour Nicolas Sarkozy, "ce n'est pas une rentrée politique"
Devant le siège de l'UMP, "du
public, des applaudissements, des dizaines de journalistes ", écrit sur
Twitter Germain Treille, le journaliste de France Info sur place. Tous
attendent l'arrivée de Nicolas Sarkozy. après le rejet des comptes de sa campagne présidentielle, et sa démission du Conseil constitutionnel.
Avant que l'ancien président
ne se présente devant les militants, deux pro-Sarkozy sont arrivés : Henri
Guaino et Brice Hortefeux. Mini-bain de foule. Jean-François Copé est arrivé et a serré également des mains, en esquivant toutes les questions sur Nicolas
Sarkozy.
Vers 17h, l'ancien chef de l'Etat arrive. Bain de foule. Un homme court
vers l'ancien président. Repoussé par le service de sécurité.
> A VOIR | Un extrait du discours de Nicolas Sarkozy obtenu par France 2
En direct sur Twitter
Dès le début de la réunion,
le huis clos a été détourné. Certains responsables ont tweeté des photos.
Et sur , le
discours de Nicolas Sarkozy est publié en direct. Il n'avait rien tweeté depuis le 6 mai dernier, date de sa défaite à la présidentielle.
Devant les ténors et les responsables de l'UMP, il plaisante. Il dit qu'il ne sait plus faire un discours, puis déclare qu'il ne signe pas là, son retour en politique.
Tout le discours est relayé en live sur Twitter. Nicolas Sarkozy répète que la décision du Conseil constitutionnel "crée une situation grave et inédite ". Il dit prendre "la
pleine et entière " responsabilité. Dans un longue tirade sur l'Europe, l'ancien président dit ensuite qu'il "faut prévoir un Schengen 2 ".
"Le jour où je voudrai
(revenir), je vous préviendrai" (Nicolas Sarkozy)
Il a refusé de parler de la présidentielle de 2017, car ce n'est pas le bon moment selon lui.
Après ce discours, les responsables quittent le siège de l'UMP, certains avec humour, comme Gérard Longuet, répondent à la question : "Comment avez-vous trouvé Nicolas Sarkozy ", par "dans la salle ". D'autres, nombreux ne veulent pas répondre aux journalistes, comme Laurent Wauquiez, où répondent très rapidement avant de repartir.
Guillaume Peltier a quant à lui déclaré sur Itélé : "On a vu un homme d'Etat, (...) on l'a senti passionné par la France comme jamais, c'était incroyable ". Alain Juppé a estimé que l'UMP "avait "besoin de la présence de Nicolas Sarkozy pour mobiliser nos troupes ".
Sur France Info , la déléguée générale adjointe de l'UMP, Valérie Debord, a raconté : "Je l'ai trouvé très en forme, très clair dans son expression, très serein et soucieux du futur de notre formation politique ".
L'ancien chef de l'Etat est reparti en serrant quelques mains de militants. Il ne s'est pas exprimé devant la presse.
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