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Béziers : le fichage ADN canin désormais obligatoire dans le centre-ville pour lutter contre les crottes de chien

Le maire de Béziers, Robert Ménard, impose à partir de ce dimanche à une partie de ses habitants de procéder au prélèvement salivaire de leur chien. Cet ADN pourra servir à sanctionner les propriétaires qui ne ramassent pas les crottes de leur animal.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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A partir du 16 juillet 2023, une partie des habitants de Béziers doit procéder au prélèvement salivaire de leurs chiens. Le maire, Robert Ménard, a pris cette décision pour lutter contre les crottes de chien. (ISABELLE ROZENBAUM / MAXPPP)

L'ADN canin est désormais obligatoire dans une partie du centre-ville de Béziers, dans l'Hérault, afin de lutter contre les crottes de chien non ramassées, annonce le maire de la ville Robert Ménard dimanche 16 juillet à France Bleu Hérault. L'arrêté déposé dans ce sens le 12 mai dernier en sous-préfecture n'a pas été contesté, à l'issue des deux mois réglementaires.

>> A Béziers, Robert Ménard veut ficher les chiens pour lutter contre les crottes

"L’expérimentation de deux ans peut donc commencer", jusqu'en juillet 2025, annonce dimanche 16 juillet Robert Ménard à France Bleu Hérault. Chaque animal devra désormais avoir un passeport génétique. Les propriétaires qui ne seront pas en mesure de fournir ce document, dans l'hyper centre-ville s'exposeront à une amende de 38 euros. Pire, s'ils n'ont pas ramassé les crottes de leur chien, la facture s'élèvera à 122 euros.

Selon le maire de la ville, la municipalité va proposer aux habitants de se manifester pour procéder gratuitement au prélèvement salivaire de leur animal. Ce prélèvement peut aussi se faire chez un vétérinaire. "Je n’en peux plus de toutes ces crottes", explique Robert Ménard. "On a fait un décompte. On en ramasse plus d’un millier chaque mois, rien que dans le centre-ville. Il faut sanctionner pour que les gens se comportent bien".

En 2016, Robert Ménard voulait déjà ficher les chiens pour verbaliser ensuite les propriétaires qui ne ramassent pas les déjections de leur animal. À l’époque, l'arrêté municipal avait été attaqué au tribunal administratif de Montpellier par l'ancien sous-préfet Christian Pouget. Le projet avait alors été retoqué.

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