Santé de Chirac : Borloo fait part de sa compassion et parle de... la dépendance
C'est ce qu'on appelle avoir de la suite dans les idées. Il ne s'était pas encore exprimé sur l'état de santé de Jacques Chirac - trop affaibli pour assister au procès des emplois fictifs, qui s'ouvre demain. Jean-Louis Borloo en a fait immédiatement un thème de campagne.
Invité de Canal +, le président du Parti radical et candidat à la présidentielle a eu ces mots : “c'est une réaction de compassion et souffrance pour lui et sa famille. Ce qui lui est arrivé, c'est le pire qui puisse arriver, d'abord il y a la maladie et la fragilité, et cette espèce d'impression qu'il n'irait pas à son procès et qu'il se déroberait. Pour lui, c'est probablement le pire de ce qui pourrait lui arriver.”
L'essentiel, à ses yeux, arrive ensuite : “et puisqu'on parle de cela, permettez-moi de dire un mot sur ces millions de familles qui sont désemparées parce qu'elles ont des personnes en fragilité.” Et de conclure, s'il est élu : “je présenterai un plan d'autonomie et d'aide à la dépendance tout de suite. Et je regrette que le plan dépendance qui devait être présenté ne le soit plus.” Allusion à peine voilée à ce plan promis par Sarkozy et passé, depuis, aux oubliettes...
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