Sarkozy devant les maires : des "excuses" mais une "réforme nécessaire"
Niant avoir voulu éviter la colère des édiles en ne se présentant pas au Congrès, le chef de l'État, a expliqué qu'au contraire, il irait "absolument jusqu'au bout" de la réforme. "L'axe central de l'action du gouvernement, c'est la modernisation de la France (...) Elle doit se délester de ce qui aujourd'hui la retarde".
_ Propos à l'occasion d'une rencontre (de rattrapage ?) à l'Élysée ce matin. Que l'opposition avait appelé à boycotter. Ne restaient donc ce matin qu'une assistance acquise d'avance.
Les maires, en effet, ont plusieurs sources d'inquiétudes ces temps-ci : la suppression de la taxe professionnelle, leur principale source de revenus fiscaux, et la réforme des échelons des collectivités territoriales.
_ Nicolas Sarkozy s'est donc voulu rassurant, en déclarant que la commune était " le seul échelon pertinent pour avoir la clause de compétence générale", c'est-à-dire une clause lui permettant d'intervenir dans tous les domaines représentant un intérêt local.
Il a annoncé ensuite la tenue d'une conférence nationale sur les déficits publics, réunissant l'État, la Sécurité sociale et les collectivités locales. Après avoir dénoncé l'accroissement des dépenses des collectivités locales...
_ "Moi, j'ai promis que je ne remplacerai pas un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite mais si vous, les collectivités locales, vous en créez un de plus sur deux, comment on peut s'en sortir, c'est le même pays. [et] le contribuable, c'est le même ".
Cécile Quéguiner avec agences
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