Sarkozy : "J'ai dit à monsieur Poutine que les bombes russes devaient tomber sur Daech"
"Entre nous, il faut choisir le rapprochement et le dialogue. La France et la Russie ont besoin de travailler ensemble. Dans le monde qui est le nôtre, nous devons à tout prix éviter une nouvelle Guerre froide. Isoler la Russie n'a aucun sens "; a déclaré Nicolas Sarkozy jeudi matin, devant les étudiants de l'Institut des relations internationales de Moscou, avant de rencontrer Vladimir Poutine. Et il a assuré que "l'action de Poutine au-delà de nos désaccords, a été plus positive que négative." Pour l'ancien président français, "la Russie est indispensable au monde. Oui le monde a besoin de la Russie. Et ceux qui ont oublié cela ont commis une lourde erreur. Cette erreur, la France ne l'a pas commise".
Nos deux pays ont toujours éprouvé l’un pour l’autre un profond respect, une fraternité de l’esprit et de la culture pic.twitter.com/6OPNuR7SnZ
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) October 29, 2015
"Quelqu’un qui a 250.000 morts sur la conscience ne peut pas représenter l’avenir " , a aussi déclaré Nicolas Sarkozy à propos de la Syrie. "ll faut discuter avec Bachar Al-Assad d’un seul sujet : les conditions de son départ". Une position qui est aussi celle de la France.
A Moscou université MGIMO, Nicolas Sarkozy: " Bachar Al Assad doit partir après negociation. Il ne représente pas l'avenir de la Syrie.
— Marc Crepin (@mhcrepin) October 29, 2015
Puis Nicolas Sarkozy a été reçu par Vladimir Poutine pendant presque deux heures. Un entretien qui n'a pas été suivi de déclarations. Mais invité plus tard de BFMTV, l'ancien président de la République a défendu sa démarche : "En tant que responsable de l'opposition, en tant qu'ancien président de la République, il est de mon devoir et de ma responsabilité de contribuer à défendre les intérêts français."
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