Sarkozy prend position sur la Syrie: esquisse d'un retour en politique?
Malgré des déclarations définitives avant le 1er tour, du style "vous n'entendrez plus parler de moi ", depuis sa défaite du 6 mai, Nicolas Sarkozy se cherche. Et ses amis semblent tourner autour d'une idée fixe : la meilleure manière pour lui de revenir sur le devant de la scène politico-médiatique.
Le dossier syrien, quitte à faire de la diplomatie parallèle, sans mandat, sans mission, lui permet un retour fracassant. Déjà, la semaine dernière, à ce sujet, il aurait violemment critiqué François Hollande. Des propos rapportés par la presse sur le manque de fermeté de son successeur vis-à-vis de Damas. Son entourage avait aussitôt démenti...
Alors, pour l'instant, ni l'Elysée ni le Quai d'Orsay n'ont réagi à l'initiative de l'ancien président.
Pourquoi cette démarche? Peut-être parce qu'il s'ennuie depuis son retrait des affaires du monde. Peut-être aussi parce qu'il a beaucoup à se faire pardonner sur ce dossier.
Chef de l'Etat, il a reçu à Paris deux fois Bachar Al-Assad.
Peut-être enfin parce qu'il veut montrer à l'opinion et à l'électorat de droite que sa voix compte encore dans le débat public. Histoire de prendre date...
Car Nicolas Sarkozy, sans prendre position, suit de près la bataille pour la présidence de l'UMP avec en ligne de mire 2017. La posture du sage qui espère devenir un recours pour son camp...
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