Sarkozy : une victoire à la primaire ou le chômage
La candidature de Nicolas Sarkozy ne fait plus aucun doute mais tant qu’il ne dévoile pas, il peut continuer à bénéficier des moyens du parti et ses concurrents ne se privent plus pour dénoncer le mélange des genres.
Une situation que le patron des Républicains compte exploiter jusqu’au bout. C’est-à-dire jusqu’au 25 août puisque le président du parti doit démissionner 15 jours avant la date limite de dépôt des candidatures, le 9 septembre. Démissionner et non se mettre en congé comme le voulait Nicolas Sarkozy. Le ‘spin docteur’ d’Alain Juppé s’en frotte les mains "on a réduit son mandat de 5 à 2 ans dans l’indifférence générale ! ".
Tout s’est joué au moment de la révision des statuts, il y a un an, quand le parti a changé de nom. L’UMP est devenue Les Républicains et à l’époque Nicolas Sarkozy plaidait pour que le président se mette en "congé" du parti en cas de candidature. Mais les juppéistes ont insisté pour qu’il ait l’obligation de démissionner et ils ont eu gain de cause. Résultat, en cas de défaite à la primaire, Nicolas Sarkozy se retrouvera sans poste et sans mandat.
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