Ségolène Royal n'est plus ambassadrice des pôles, le gouvernement cherche son remplaçant
Le renvoi a été annoncé par la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, vendredi à l'issue du Conseil des ministres.
Ségolène Royal prend officiellement la porte. Très critique envers le pouvoir et la présidence d'Emmanuel Macron, l'ex-ministre et candidate à la présidentielle a été démise de ses fonctions d'ambassadrice des pôles, vendredi 24 janvier, lors du Conseil des ministres. "Le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères (Jean-Yves Le Drian) a proposé que Ségolène Royal n'occupe plus ses fonctions d'ambassadrice chargée des pôles et elle sera donc remplacée prochainement", a déclaré Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, à l'issue de ce Conseil des ministres.
"Je choisis ma liberté de parole"
Quelques heures plus tôt, Sibeth Ndiaye avait expliqué sur BFMTV cette décision. Ce poste est "vraiment important parce qu'on sait l'importance qu'ont les pôles et la fonte des glaces dans le phénomène du réchauffement climatique. Donc c'est un sujet sérieux dont il faut s'occuper avec sérieux", a-t-elle déclaré. Quelques minutes plus tard seulement, Ségolène Royal a réagi sur Twitter : "Je prends acte de mon limogeage car je choisis ma liberté de parole."
Je prends acte de mon limogeage car je choisis ma liberté de parole. Mais ne pas laisser dire que je n’ai pas répondu. Ci-dessous ma lettre restée sans suite. Ni appel, ni rendez-vous. Peu importe c’est du passé. J’ai adressé à JYves le Drian et au PR le compte-rendu de mission pic.twitter.com/hMBA4JsBvy
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) January 24, 2020
Plusieurs fois rappelée à l'ordre, notamment par Edouard Philippe, qui avait lancé que "la diplomatie, c'est une mission, la politique en est une autre", Ségolène Royal n'a pas "souhaité apporter de réponse à ces observations et donc nous en tirons les conséquences", a déclaré Sibeth Ndiaye. Cette dernière a précisé qu'il y aura "évidemment une nomination qui sera faite pour occuper ce poste" désormais vacant. De son côté, débarrassée de tout rôle au sein du gouvernement, Ségolène Royal ne s'interdit pas une candidature en 2022.
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