Sénatoriales : les départements-clés
Susceptibles de faire basculer à gauche la majorité au Sénat, une vingtaine des 44 circonscriptions en jeu lors de l'élection sénatoriale du dimanche 25 septembre, seront observées avec attention lors du dépouillement.
Isère
La gauche part grande favorite dans ce département. La liste du président PS du conseil général, André Vallini, pourrait remportera trois des cinq sièges (dont un créé), contre deux actuellement.
Loir-et-Cher
Le ministre de la Ville, Maurice Leroy (NC), président du conseil général, devrait remporter l'un des deux sièges de sénateurs dès le premier tour. Jacqueline Gourault (MoDem), une proche de François Bayrou, tentera de conserver l'autre, mais devra se méfier du candidat PS, Jeanny Lorgeoux.
Loire-Atlantique
La gauche qui détient deux sièges sur cinq table sur un de plus. Le PS a proposé la troisième place, potentiellement éligible, à Ronan Dantec (EELV). Une liste dissidente qui entend rassembler les opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pourrait toutefois entraver ses ambitions.
Lot-et-Garonne
La gauche pourrait ravir les deux sièges détenus à ce jour par la droite.
Maine-et-Loire
La gauche, qui détenait jusqu'à maintenant l'un des trois sièges, pourrait en conquérir un quatrième créé cette année. Mais la liste PS/EELV/PCF a une concurrente de dernière minute, menée par un DVG.
Manche
La gauche pourrait perdre un siège.
Mayenne
Le centriste, Jean Arthuis, devrait conserver son siège, mais ce devrait être plus difficile pour François Zochetto, lui aussi centriste (le scrutin est uninominal, ndlr). La gauche est en embuscade, tandis que l'UMP Norbert Bouvet tente sa chance.
Meurthe-et-Moselle
La gauche (2 sièges sur 4) espère en gagner en troisième, à la faveur d'une liste dissidente à droite.
Meuse
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, conduit la liste UMP. Il devra choisir entre le gouvernement et le Sénat. Le sénateur sortant NC, Claude Biwer, récemment condamné à une peine de prison avec sursis assortie d'inéligibilité, se représente en raison d'un pourvoi en cassation.
Morbihan
Le retour au scrutin majoritaire risque de priver la socialiste, Odette Herviaux, de son siège.
Nord
PS et EELV présentent une liste commune, et trouvent, en face, une droite très morcelée, avec cinq listes dont celle emmenée par le sénateur sortant Jacques Legendre (UMP).
Pyrénées-Orientales
Christian Bourquin (DVG), président du conseil régional de Languedoc-Roussillon, successeur de Georges Frêche, exclu comme lui du PS, a une chance d'emporter l'un des deux sièges du département.
Paris
La capitale pourrait coûter cher à la droite, perturbée par une dissidence UMP et les ambitions centristes. Elle pourrait perdre un ou même deux des cinq sièges qu'elle détient, sur douze au total.
Yvelines
La gauche ambitionne de conquérir un deuxième siège dans ce département où la liste UMP est conduite par le président du Sénat, Gérard Larcher.
Essonne
Droite et gauche partent divisés. Les listes Dassault (UMP) et Placé (EELV) font face chacune à des dissidences. Michel Berson (PS), qui a formé sa propre liste, a été suspendu de son parti.
Hauts-de-Seine
La droite, désunie, n'espère sauver que trois sièges sur les quatre qu'elle détient.
La Réunion
La gauche pourrait enlever trois des quatre sièges en jeu (dont un créé), face à une droite divisée. La liste conduite par Paul Vergès (PCR) sur lequel figure un candidat Modem espère en rafler deux, et le PS un.
Mayotte
La gauche pourrait gagner l'un des deux sièges de ce nouveau département.
Nouvelle-Calédonie
La droite devrait détenir les deux sièges de ce territoire, dont un créé cette année.
Saint-Pierre-et-Miquelon
La droite risque de perdre le seul siège de ce territoire.
Français établis hors de France
Le PS table sur deux des six sièges des sénateurs de l'étranger mis en jeu à l'occasion de ce renouvellement. Cinq sont actuellement détenus par l'UMP.
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