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UMP : les pressions se multiplient pour un vote rapide

La pression s'accentue sur Jean-François Copé pour que celui-ci accepte un nouveau vote rapide. L'actuel président de l'UMP le voulait après les municipales. Plusieurs ténors du parti ont fait entendre leurs voix pour appeler à un accord entre les camps Fillon et Copé. Dernier en date : Alain Juppé. Il a publié un billet sur son blog expliquant que ce nouveau vote doit intervenir rapidement.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (/Benoit Tessier Reuters)

Les négociations continuent autour
d'un accord, ou du moins autour d'une esquisse d'accord entre les camps Fillon et Copé. Et tout ce que l'UMP
compte de ténors apporte son poids et sa petite touche personnelle pour que cet
accord soit ficelé avant mardi. Jean-François Copé apparaît désormais encerclé.

Ses amis Jean-Pierre Raffarin,
Jean-Claude Gaudin, Brice Hortefeux, Luc Chatel ou Christian Jacob font pression
sur lui pour qu'il cède sur un vote. Édouard Balladur s'est également dit
favorable à un vote rapide, tout comme Alain Juppé. Sur son blog, le maire de
Bordeaux évoque le dialogue qui n'aboutit pas et qui "de rendez-vous en
rendez-vous vains tourne à la farce".

Pour Alain Juppé, il faut un nouveau
vote : "Qui ne comprend pas que le plus tôt sera le mieux ? Attendre 2014
n'a pas de sens". Pour lui, "l'organisation rapide de ce nouveau vote
ne se heurte à aucune difficulté sérieuse".

Un vote en septembre ?

Cette pression a provoqué des
discussions notamment entre Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Un nouveau
scrutin pourrait donc avoir lieu en septembre avec, d'ici là, des aménagements
au sein de l'UMP.

Jean-François Copé resterait président
du parti mais avec une direction collégiale. Dès le début de l'année un groupe
travaillerait sur de nouveaux statuts pour le parti. Par ailleurs, le vote
serait simplifié et ouvert à de nouvelles candidatures. Ensuite le gagnant
pourrait se présenter aux primaires en 2016 à condition qu'il laisse sa place
de président.

En contrepartie, le groupe dissident
de l'assemblée nationale le R-UMP serait dissout et il  n'y aurait pas de vote des parlementaires
mardi. C'est d'ailleurs la perspective de ce vote qui a précipité ces nouvelles
négociations entre copéistes et fillonistes.

Un nouvel ultimatum

Car ce vote des parlementaires –
très probablement en très grande majorité pour un nouveau vote – risque de
diviser encore un peu plus la famille UMP et installé une profonde division
sans solution.

Il y a donc un ultimatum, un nouvel
ultimatum, mardi qui pousse les uns et les autres à discuter d'une solution. Jean-François
Copé et François Fillon partagent aussi un autre souci : celui de la
discrétion. Ni l'un ni l'autre n'a intérêt à
raconter la teneur de ces discussions pour avoir une chance d'aboutir.

 

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