Les Français jugent l'autorité de Sarkozy amoindrie
Plus de deux Français sur trois (68%) jugent que l'autorité de l'ancien chef de l'Etat a été "remise en cause" cette semaine, même s'il reste le favori des sympathisants UMP pour la primaire en vue de 2017.
Nicolas Sarkozy va-t-il payer le prix des tergiversations de l'UMP ? Plus de deux Français sur trois (68%) jugent que l'autorité de l'ancien chef de l'Etat a été "remise en cause" cette semaine, même s'il reste le favori des sympathisants UMP, selon un sondage Odoxa pour i-Télé et Le Parisien, publié vendredi 6 février.
L'UMP divisée sur le "ni-ni"
Les derniers jours ont été rudes pour le président de l'UMP, après l'élimination dès le premier tour du candidat du parti engagé dans la législative partielle de la 4e circonscription du Doubs. L'UMP s'est divisée sur la conduite à adopter lors du second tour entre le PS et FN, adoptant finalement la ligne du "ni-ni", contre l'avis de Nicolas Sarkozy. Le leader de l'UMP a également dû faire face à la révélation de son déplacement à Abu Dhabi, lundi, où il a donné une coférence rémunérée.
Parmi les sympathisants de droite, ils sont 54% à juger son autorité écornée durant le semaine. 46% ne le pensent pas. Chez les sympathisants de gauche, ils sont 87% à trouver son autorité remise en cause, 12% à penser l'inverse. 1% ne se prononcent pas.
Nicolas Sarkozy reste le favori des sympathisants UMP
L'ancien président arrive toutefois en tête des candidats potentiels à la primaire de l'UMP en 2016. 35% des sondés qui comptent voter à cette primaire lui accorderaient leur suffrage, un chiffre toutefois en baisse de sept points par rapport à octobre. Il devance tout de même Alain Juppé (29%), Bruno Le Maire (7%), François Fillon (6%) et Xavier Bertrand (2%). Parmi les seuls sympathisants UMP, Nicolas Sarkozy reste largement en tête avec 57% en sa faveur.
Sondage réalisé sur internet les 5 et 6 février auprès d'un échantillon de 1 008 personnes représentatif de la population de plus de 18 ans (méthode des quotas).
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