Un député PS qualifie le FN de "parti national-fasciste"
Le Front national est-il un parti d'extrême droite ? Comme son père en son temps, Marine Le Pen part en guerre contre ce qualificatif qu'elle juge péjoratif, et menace de porter plainte contre ceux qui l'utilisent.
Depuis ses différentes menaces, la classe politique et médiatique y est allée de ses commentaires. Mais la saillie la plus remarquée a sans doute été celle de Thierry Mandon, député PS de l'Essonie.
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Le discours de l'université d'été comme exemple
Ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale, celui qui est également porte-parole des députés socialistes a qualifié le parti de Marine Le Pen de "national-fasciste ".
Mais Thierry Mandon est même allé plus loin, puisqu'il a justifié ses propos. "Ceux et celles qui en douteraient liront avec un grand intérêt le discours de Marine Le Pen en clôture de l'université d'été de Marseille, où elle explique la façon dont elle traiterait, si elle venait au pouvoir, ceux et celles qui s'opposeraient à sa politique, les minorités... "
"C'est l'histoire de l'extrême-droite qui est résumée dans ce discours" (Thierry Mandon)
Dans la tradition de l'extrême-droite
Avant de poursuivre : "c'est dans la pure tradition anti-corps intermédiaires, anti-débats, anti-rapports normaux entre une opposition et une majorité. C'est l'histoire de l'extrême-droite qui est résumée dans ce discour s".
A la question de savoir s'il fallait en conséquence interdire le Front national, Thierry Mandon a répondu: "Non, tant qu'ils présentent des candidats à des élections ".
Gilbert Collard réagit
Le FN n'a pas tardé à réagir lui aussi aux propos de Thierry Mandon. C'est Glibert Collard qui s'est chargé de lui répondre : "Cet homme est démodé comme un gramophone des années 30, les propos qu'il a tenus relèvent de la justice ", a dénoncé l'avocat, député du Gard. "Il est malheureux de voir qu'un porte-parole d'un parti insulte à ce point des électeurs, il insulte la démocratie, il insulte le suffrage ", a-t-il poursuivi.
Interrogés sur les propos de Thierry Mandon, plusieurs députés socialistes ont tous répété que le FN était d'extrême droite et tous jugé qu'il fallait avant tout lui répondre sur le terrain économique et social.
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