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Un élu de Guadeloupe mis en examen pour "atteinte sexuelle" sur mineure

Cédric Cornet, 34 ans, est le 12e vice-président du conseil régional de l'île. Il est soupçonné d'avoir eu des "rapports intimes" avec une adolescente de 13 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'élu guadeloupéen Cédric Cornet, le 7 septembre 2010, sur RFO. (RFO / YOUTUBE)

Il est accusé d'"atteinte sexuelle" sur mineure. Cédric Cornet, 12e vice-président du conseil régional de Guadeloupe, a été mis en examen, mercredi 1er juillet, et placé sous contrôle judiciaire. Les faits reprochés à cet élu de 34 ans, chargé de la commission jeunesse au sein du conseil régional, remontent "aux vacances d'été 2013", précise un communiqué de James Juan, procureur de la République de Pointe-à-Pitre par délégation.

Une adolescente de 13 ans a fait état de "rapports intimes librement consentis avec Cédric Cornet lorsqu'elle venait chez lui pour des heures de soutien scolaire", dispensées dans le cadre de l'association Cédric Cornet Master Class. Certaines de ses amies lui auraient "révélé ne pas être la seule à entretenir une telle relation avec l'intéressé" et elle y aurait alors mis fin, indique le communiqué du procureur.

Cédric Cornet "conteste tout comportement délictuel"

Le parquet a été averti, en janvier 2015, par les services sociaux scolaires qui avaient remarqué que cette jeune fille multipliait "les états dépressifs et les crises d'angoisse". A la suite des déclarations de celle-ci et après une enquête diligentée par les services de police, l'élu a été placé en garde à vue lundi.

L'un de ses avocats a déclaré dans les médias locaux que Cédric Cornet "conteste tout comportement délictuel vis-à-vis de cette victime" et qu'"il a voulu répondre seul aux questions des enquêteurs sans avocat puisqu'il s'estime complètement innocent".

Le communiqué du procureur indique que la jeune fille avait pu décrire la chambre à coucher de Cédric Cornet et que ce dernier "avait, au cours de l'année 2014, tenu des propos extrêmement équivoques à l'attention de l'adolescente" sur le réseau social Facebook. L'élu risque cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende.

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