Un simulateur de vote pour les législatives proposé par la Fondapol et le Cevipof
Comme pour la présidentielle,la Fondapol et le Cevipof ont mis au point un simulateur de vote pour les législatives. Cette application propose le nom du vainqueur d'une circonscription à partir du pourcentage de voix de chaque candidat au 1er tour.
La Fondapol ("think tank" proche de l'UMP) et le Centre d'études de la vie politique française (Cevipof), rattaché à Sciences Po, ont présenté jeudi 24 mai à la presse un simulateur de vote pour les législatives.
Cette application permet d'imaginer le nom du vainqueur à partir du pourcentage de voix de chaque candidat au 1er tour dans les 577 circonscriptions.
L'opération de la présidentielle rééditée
Les deux organismes rééditent ainsi l'opération lancée pour l'élection présidentielle - mais bien plus simple, car il s'agissait d'une circonscription unique -, qui avaient vu, selon eux, 500.000 internautes se connecter au simulateur de vote.
Les "simulateurs" doivent inscrire le pourcentage des suffrages exprimés qu'ils pensent pouvoir attribuer à chaque candidat, à partir par exemple des résultats de l'élection présidentielle dans la circonscription - mentionnés en bas du tableau des candidatures - ou de sondages sur les intentions de vote.
En face du nom du candidat, figure sous forme de sigle l'étiquette politique que lui a attribuée le ministère de l'Intérieur. Toutefois ces sigles, parfois abscons - exemple: CEN pour le MoDem de François Bayrou - ne
sont pas explicités.
Pour pouvoir passer à l'étape suivante, les scores cumulés de tous les candidats doivent évidemment atteindre 100%.
Le taux d'abstention doit être pronostiqué
Doit aussi être pronostiqué le taux d'abstention. De la sorte, le logiciel donne le nom des candidats qualifiés pour le second tour, si aucun ne franchit la barre de 50% des suffrages exprimés au premier.
Pour le second tour, l'internaute doit donner le taux de report des voix qui se sont portées sur chacun des candidats du premier tour, et le taux d'abstention des électeurs de ces mêmes candidats.
Le simulateur de vote, "instrument d'éducation civique"
"Le citoyen se transforme en analyste. Le simulateur de vote est un instrument d'éducation civique", a commenté Pascal Perrineau, directeur du Cevipof (qui héberge aussi l'application sur son propre site).
Ce simulateur sera mis gratuitement à la disposition des médias qui voudraient l'installer sur leur site internet, a précisé Dominique Reynié, directeur de la Fondapol.
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.