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Une convention UMP pour démonter le projet PS

Le parti majoritaire organise en fin de journée une convention, afin de répliquer au Parti socialiste qui a monopolisé le débat politique depuis la rentrée. _ Les dirigeants de l’UMP ont à cœur de réapparaître dans les médias pour démonter point par point le projet du Parti Socialiste pour l’élection présidentielle.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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La séquence politique que vient de vivre l’UMP est l’une de plus douloureuses de ces dernières années. Un PS porté par le succès surprise de sa primaire et par sa victoire historique au Sénat, un chef de l’État au plus bas dans les sondages et des affaires qui minent le pouvoir semaine après semaine.
_ Face à cela, l’UMP tente de reprendre l’offensive. Au programme : le "décorticage" et le "chiffrage" du projet PS. Objectif: "prendre à témoin les Français" et leur démontrer qu'à côté des "promesses folles" du PS, il y a "une autre voie, courageuse", incarnée par Nicolas Sarkozy.

17h - 19 h : 2 heures d'offensive UMP

Pendant deux heures, une quarantaine de personnalités de la majorité, dont une quinzaine de ministres, se relaieront à la tribune du Pavillon Gabriel à Paris. François Fillon ne sera pas présent mais "nous sommes parfaitement coordonnés", assure le patron de l’UMP Jean-François Copé.
Cette convention sera retransmise à la télévision sur La Chaine Parlementaire. Son titre : "Le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu". Il y aura six séquences : "emploi et lutte contre le chômage", "sécurité des Français et pacte républicain", "pouvoir d'achat", "préparation de l'avenir" (éducation), "modèle social" (retraites et santé) et "France dans le monde".
A l’UMP, on assure que "ce ne sera pas que du matraquage. On va souligner la force du bilan du quinquennat et esquisser les propositions" pour 2012, qui seront finalisées via trois grandes conventions fin novembre-début décembre.

Nicolas Sarkozy bientôt à la télé lui aussi

Et si ça ne suffit pas, Nicolas Sarkozy pourrait, lui, participer le 24 octobre à une émission spéciale sur la crise. Le président aura là encore l’occasion d'attaquer plus ou moins directe François Hollande, son adversaire des six prochains mois.