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Valérie Pécresse a déclaré que l'UMP aurait bientôt un candidat à la présidentielle

Valérie Pécresse, ministre du budget et porte-parole du gouvernement, a refusé de dire, vendredi 10 février sur Public Sénat, quand Nicolas Sarkozy annoncera sa candidature présidentielle, déclarant seulement qu'il y aura un candidat UMP "bientôt".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Valérie Pécresse, ministre du budget (AFP)

Valérie Pécresse, ministre du budget et porte-parole du gouvernement, a refusé de dire, vendredi 10 février sur Public Sénat, quand Nicolas Sarkozy annoncera sa candidature présidentielle, déclarant seulement qu'il y aura un candidat UMP "bientôt".

Le secret de polichinelle ne tient plus qu'à un fil, mais il a la vie dure. "Nous aurons un candidat bientôt", a déclaré Valérie Pécresse vendredi 9 février sur Radio Classique/Public Sénat, ne voulant faire "aucun commentaire" sur la moindre date de déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy.

"C'est le président de la République qui choisira le moment de son rendez-vous avec les Français", a-t-elle ajouté.

"Je souhaite évidemment que ce soit" Nicolas Sarkozy, a-t-elle indiqué.

Dans une entretien au Figaro Magazine à paraître samedi, Nicolas Sarkozy déclare que "le rendez-vous approche", lorsqu'il est interrogé sur le moment de l'annonce de sa candidature.

Selon l'un de ses proches toutefois, il pourrait se déclarer le 16 février.

Anti-sarkozysme

Interrogée sur le projet du chef de l'Etat, évoqué dans le Figaro Magazine, de réviser le système d'indemnisation des chômeurs, Valérie Pécresse a estimé que "face à la crise", il s'agissait de "repenser notre protection sociale".

"On ne doit pas dépenser plus qu'on ne crée de richesses, la solidarité ne doit pas peser exclusivement sur les salaires et le travail mais aussi il y a des droits et des devoirs pour toucher des prestations sociales", a-t-elle ajouté.

Valérie Pécresse a accusé le candidat socialiste, François Hollande, de vouloir faire de "l'anti-sarkozysme la seule arme de l'élection et le seul argument de sa campagne".

L'opposition, selon elle, est "un peu fébrile et un peu agitée" face à Nicolas Sarkozy, qui a "encore beaucoup d'idées et d'énergie".

Valérie Pécresse a minimisé l'avance de M. Hollande dans les sondages, face à M. Sarkozy.

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