Présidentielle 2022 : Danielle Obono juge "problématique" l'expression "grand remplacement"

"Pas de fatalité, ni au grand déclassement, ni au grand remplacement." Cette phrase, prononcée dimanche 13 février par Valérie Pécresse, candidate LR à la présidentielle, lors de son meeting au Zénith de Paris, a été très remarquée. "Cette expression du grand remplacement est problématique", a jugé, le même jour, la députée La France insoumise de Paris, Danièle Obono. Au micro de "Votre instant politique" sur franceinfo, l'une des porte-parole de Jean-Luc Mélenchon pour la campagne présidentielle a estimé que les propos de Valérie Pécresse étaient "antirépublicains" et rappelé que la thèse xénophobe du "grand remplacement a inspiré les attentats de Christchurch", en Nouvelle-Zélande, lorsqu'un suprémaciste blanc avait tué 51 musulmans dans deux mosquées en 2019.

Le "grand remplacement" est une croyance complotiste d'extrême droite, et par ailleurs l'une des thématiques centrales de la campagne d'Eric Zemmour, qu'il reprend à loisir lors de ses réunions publiques. "Valérie Pécresse se retrouve à copier Eric Zemmour", a d'ailleurs réagi sur franceinfo, lundi, le porte-parole du candidat d'extrême droite, Antoine Diers.