Valls en Corse : "Ni prisonniers politiques, ni amnistie, ni oubli d'un crime grave"
Il n'y a "ni prisonniers politiques, ni amnistie, ni oubli d'un crime grave commis contre la Républiqu e", a répondu Manuel Valls à Jean-Guy Talamoni qui avait demandé auparavant le transfèrement des prisonniers corses sur l'île et "l'amnistie " des "prisonniers et des recherchés " politiques corses. Le crime grave auquel le Premier ministre fait allusion c'est l'assassinat du préfet Erignac en1998.
Le Premier ministre a rappelé sa volonté d'unité, mais il a rejetté plusieurs revendications dressant une liste de "lignes rouges ". "L’affirmation de l’identité corse ne passera pas par l’exclusion, la co-officialité de la langue, ou le statut de résident" , a ainsi déclaré Manuel Valls. "L'Etat agira dans le respect de la loi " mais "agira aussi dans le respect des principes d'humanité ", a-t-il poursuivi.
Manuel Valls a par ailleurs insisté sur la nécessité "du dialogue" , "un modèle pour l'avenir et notamment pour l'avenir de la Corse" , a expliqué le chef du gouvernement.
Le Premier ministre s'est exprimé après les leaders nationalistes de Corse, Jean-Guy Talamoni et Gilles Simeoni.
La coofficialité du corse et du français n’est pas un caprice. La défense de la langue corse n'est pas un repli identitaire, c'est 1/2
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) July 4, 2016
un vecteur d’intégration, le plus beau cadeau que nous puissions faire à ceux qui nous ont rejoints sur cette terre. 2/2
— Jean-Guy Talamoni (@JeanGuyTalamoni) July 4, 2016
A LIRE AUSSI ►►► Visite de Valls en Corse : Jean-Guy Talamoni réclame "l'amnistie" des "prisonniers et recherchés" politiques corses
Une minute de silence a été observée à la mémoire de Michel Rocard avant les différentes interventions.vait
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.