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[Vidéo] A Marseille, Jean-Luc Mélenchon juge que le métissage est une chance

Samedi 14 avril, Jean-Luc Mélenchon a tenu un meeting sur la plge du Prado à Marseille. D'origine mediterranéenne, le candidat a lançé un vibrant hommage au métissage contre le choc des civilisations.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jean-Luc Mélenchon sur la plage du Prado (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Samedi 14 avril, Jean-Luc Mélenchon a tenu un meeting sur la plge du Prado à Marseille. D'origine mediterranéenne, le candidat a lançé un vibrant hommage au métissage contre le choc des civilisations.

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a estimé samedi à Marseille, pour son troisième meeting en plein air sur la VIe République, que la "chance" de la France était "le métissage", faisant une ode à la Méditerranée.

"Notre bonne mère à tous"

Sur la plage du Prado sous un grand soleil, devant des dizaines de milliers de personnes (120.000 selon le FG) dans une marée de drapeaux rouges et tricolores, il a été accueilli sous les cris de "résistance, résistance", levant son poing tout sourire. "Comme vous êtes émouvants, grands, beaux!", a-t-il lancé.

Le potentiel troisième homme de la présidentielle s'est ensuite livré à une ode à la Méditerranée, "notre bonne mère à tous", jugeant que "Marseille est la plus française des villes de notre République".

Le natif de Tanger (Maroc) a souligné qu'"ici il y a 2.600 ans une femme a fait le choix de prendre pour époux l'immigré qui descendait d'un bateau, c'était un Grec et ce couple est né Marseille".

Refus du choc des civilisations

"Notre chance c'est le métissage", a lancé l'eurodéputé, sous les "youyous", avant de saluer "Arabes et Berbères" par qui sont venus en Europe "la science, les mathématiques ou la médecine" au temps où "l'obscurantisme jetait à terre l'esprit humain".

Refusant "l'idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations", il a dit sa pensée aux Maghrébins "qui ont libéré le sol de la patrie des nazis". "Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos soeurs" et il n'y a "pas d'avenir pour la France sans" eux, a-t-il dit, interrompu par les "tous ensemble, tous ensemble!"

Et de s'en prendre à Nicolas Sarkozy qui lors de ses visites à Marseille "parle exclusivement de la sécurité qu'il n'est pas capable d'assurer", et aux "partis extrémistes de la haine qui montrent du doigt au nom de sa religion", "foutez-nous la paix!"

Revoir l'intégral du meeting

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