: Vidéo Impopularité : Hollande paie l'addition
Entre recul, temporisation et polémique, la politique du gouvernement est difficilement lisible. François Hollande en paie le prix fort dans l'opinion.
La forte mobilisation à Quimper pour l'emploi en Bretagne samedi 2 novembre s'ajoute non seulement au ras-le-bol fiscal, mais aussi aux couacs liés au projet de taxation de l'épargne abandonné. A l'instar de l'écotaxe : la rue a grondé et la réforme a été suspendue. Jérôme Fourquet, le directeur du département politique de l'Institut français d'opinion publique (Ifop), estime que des "fautes" ont été commises en matière de communication. Les décisions prises "donnent à voir un président de la République, clé de voûte des institutions, qui hésite (et) tergiverse". Conséquence : "Tout cela dégrade son image et affaiblit son autorité".
La libération des ex-otages au Niger aurait pu contribuer à renforcer la popularité du chef de l'Etat. Mais elle reste en berne. "L'image que se sont fait les Français de François Hollande est telle qu'on ne croit pas que cette libération ait été accordée à l'issue d'une épreuve de force mais plutôt par des concessions faites par le le pouvoir français", analyse Jérôme Sainte-Marie, le responsable de l'institut de sondage Polling Vox.
L'impopularité de François Hollande a permis aux manifestants de Quimper de s'attaquer directement à lui en demandant sa démission.
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