Vidéo Le nouveau Premier ministre Michel Barnier ne s'estime pas sous la surveillance du Rassemblement national, mais sous celle "de tous les Français"

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 7 min
Le Premier ministre Michel Barnier, à l'issue de son premier déplacement à l'hôpital Necker à Paris, le 7 septembre 2024.
Michel Barnier à l'hôpital Necker Le Premier ministre Michel Barnier, à l'issue de son premier déplacement à l'hôpital Necker à Paris, le 7 septembre 2024. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Michel Barnier a pris la parole samedi à l'issue de son premier déplacement à l'hôpital Necker à Paris.

"Moi, je suis sous la surveillance de tous les Français. Le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français et de tous les groupes politiques", a déclaré Michel Barnier, en marge de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement, à l'hôpital Necker à Paris. Plus tôt dans la journée, le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella; avait affirmé que Michel Barnier était "sous surveillance" du parti d'extrême droite.

"Je ne suis pas là pour faire des effets d'annonce, ni pour faire de l'esbroufe. Je n'en ferai pas tout au long de mon mandat de Premier ministre, ce n'est pas mon tempérament", a par ailleurs déclaré Michel Barnier. Le nouveau Premier ministre a aussi promis que "la santé publique sera une priorité dans les campagnes et dans les villes". Il souhaite des "progrès rapides" et "visibles dans les campagnes, dans l'offre de soins, dans les maisons de santé et les services médicaux". En parallèle de cela, il souhaite continuer "à s'occuper de mieux faire fonctionner l'hôpital avec les personnels".

S'il n'a pas donné de détails sur la manière employée pour y parvenir, Michel Barnier assure ne pas vouloir "augmenter la dette financière sur [les] générations futures, ni la dette écologique". "Je pense qu'en gérant mieux l'argent public, on peut faire des progrès dans l'efficacité de la dépense publique. Donnez-moi quelques semaines, ne soyez pas trop impatients", a-t-il ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.