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Vidéo #MeTooPolitique : l'ancienne ministre Aurélie Filipetti affirme avoir été "sanctionnée" pour avoir "refusé des avances" de Jérome Cahuzac

Aurélie Filipetti était alors députée et Jérome Cahuzac, président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. Elle assure par ailleurs que "François Hollande ne [la] croyait pas".

Article rédigé par franceinfo
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L'anciennne ministre Aurélie Filipetti était l'invitée de franceinfo, lundi 29 novembre 2021. (FRANCEINFO)

L'ancienne ministre socialiste de la Culture Aurélie Filipetti affirme lundi 29 novembre sur franceinfo avoir été "sanctionnée" pour avoir "refusé des avances" de Jérome Cahuzac. Les faits qu'elle dénonce se seraient déroulés avant que les deux élus ne deviennent ministres. Aurélie Filipetti était alors députée de la Moselle et Jérome Cahuzac, président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. Elle assure par ailleurs que "François Hollande ne [la] croyait pas".

"J'ai refusé ses avances extrêmement insistantes", a déclaré Aurélie Filipetti alors qu'elle était interrogée sur le mouvement #MeTooPolitique. "J'étais membre de la commission des Finances et ma réserve parlementaire, à ce moment là attribuée par le président de la commission, a été réduite quasiment au strict minimum, assure-t-elle. J'avais beaucoup moins que ce qu'avaient tous les autres députés de la commission."

Lorsque François Hollande a été élu président de la République, en 2012, Aurélie Filipetti et Jérome Cahuzac sont tous les deux devenus ministres, respectivement de la Culture et délégué au Budget. "J'avais alerté François Hollande, [le premier ministre] Jean-Marc Ayrault, [le ministre de l'Économie] Pierre Moscovici... Personne ne me croyait", affirme-t-elle sur franceinfo. "C'était inaudible parce que les femmes avaient toujours tort dans ces histoires, explique Aurélie Filipetti. Jérôme Cahuzac racontait que nous avions eu une histoire ensemble et que je vivais très mal notre prétendue séparation. C'est ça la réalité de la vie politique."

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