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Vincent Peillon annonce l'abrogation d'un décret sur l'éducation

Vincent Peillon, qui était en charge de l'éducation dans l'équipe de campagne de François Hollande, a annoncé mercredi que le texte portant sur "l’appréciation de la valeur professionnelle des enseignants", publié mardi au J.O. sera abrogé.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
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l'eurodéputé Vincent Peillon, le 9 novembre 2011 à Paris (AFP PHOTO PATRICK KOVARIK)

Vincent Peillon, qui était en charge de l'éducation dans l'équipe de campagne de François Hollande, a annoncé mercredi que le texte portant sur "l'appréciation de la valeur professionnelle des enseignants", publié mardi au J.O. sera abrogé.

Le Monsieur éducation de François Hollande, Vincent Peillon, a indiqué mercredi, dans un communiqué, que le "texte portant sur l'appréciation de la valeur professionnelle des enseignantspublié au Journal officiel du 8 mai 2012, après avoir été unanimement rejeté par les organisations syndicales présentes au Comité technique ministériel du 15 mars 2012" sera abrogé.

Pour le député européen Vincent Peillon, "la gestion de ce dossier important a constitué, de la part du gouvernement sortant, un modèle de mépris du dialogue social dont il fut coutumier, mais la date retenue pour la publication constitue aussi un passage en force du point du vue politique peu compatible avec les usages républicains et tout à fait inacceptable".

"C'est pourquoi, dès la prise de fonction de François Hollande et la mise en place du nouveau gouvernement, ce texte sera abrogé", conclut Vincent Peillon, dont le nom circule pour le ministère de l'éducation.

Le décret est "le fruit d'une consultation qui a débuté en octobre 2009" et d'un "long processus de travail", qui s'est engagé avec les personnels d'inspection et les chefs d'établissement, a répondu le ministère. Une consultation en ligne a été lancée à laquelle "plusieurs milliers d'enseignants ont participé" et les syndicats ont été "régulièrement informés de l'avancement des travaux et invités à formuler des propositions", a ajouté le ministère.

En octobre 2011, les discussions ont été interrompues par "les syndicats eux-mêmes" en raison des élections professionnelles, à l'issue desquelles "la quasi-totalité d'entre eux n'ont plus souhaité poursuivre le travail de concertation, à l'exception notable du Sgen-CFDT", a-t-il précisé.

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