Voeux 2012 de Nicolas Sarkozy: le PS évoque "un quinquennat raté sur l'emploi"
Réactions aux voeux 2012 de Nicolas Sarkozy : pour le PS, "jamais un Président de la République n'aura autant maltraité les Français". Le PC parle du "formidable fiasco" du quinquennat. L'UMP salue "un discours de vérité et de courage".
Plusieurs partis politiques ont réagi dès samedi soir aux derniers voeux du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Voici les premières réactions par communiqués :
- Benoît Hamon (PS): "Il s'agissait ce soir des derniers vœux du quinquennat de Nicolas Sarkozy : c'est l'occasion d'un bref bilan. Jamais un Président de la République n'aura autant maltraité les Français pour protéger une minorité. Depuis cinq ans que Nicolas Sarkozy nous adresse ses vœux comme Président de la République :
- il y a un million de chômeurs de plus inscrits à Pôle emploi, et ce n'est pas fin janvier, avec un sommet social, qu'on peut rattraper un quinquennat raté sur l'emploi
- 75 milliards d'euros de cadeaux fiscaux ont été distribués aux plus riches"."Le moyen pour changer, c'est que vous repreniez le pouvoir. Et le moyen de reprendre le pouvoir le voici, c'est de porter la gauche et François Hollande à l'Elysée."
- Pierre Laurent (PCF) : "Son allocution ce soir montre le formidable fiasco pour le quinquennat de l'actuel Président de la République."
- Nicolas Dupont-Aignan (candidat à l'élection présidentielle, Debout La République): "Des condoléances plus que des vœux! Ce soir Nicolas Sarkozy est apparu anxieux, comme un Président qui n'a plus de prise sur les événements. Ces vœux ressemblaient plus à des condoléances qu'à un message d'espoir pour 2012."
- Jean-François Copé, Secrétaire Général de l'UMP, "salue un discours de vérité et de courage du Président de la République. Nicolas Sarkozy a su trouver les mots justes pour expliquer les enjeux de la crise extraordinaire qui frappe tous les pays du monde, pour rassurer face aux défis que nous devons relever et surtout pour tracer un chemin de confiance et d'espoir pour la France et les Français."
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