"C'est bon signe pour l'avenir" : la fierté des électeurs des Verts à l'issue des élections européennes
Les écologistes ont déjoué les pronostics aux élections européennes, avec plus de 13% des suffrages en France, au point de devenir la première force de gauche dans le pays.
C'est l'une des grosses surprises de ces élections européennes. Europe Ecologie-Les Verts a obtenu, dimanche 26 mai, 13,47% des voix. La liste emmenée par Yannick Jadot va envoyer à Bruxelles 12 députés, ce qui fait des écologistes la première force de gauche, en France. C'est notamment dans la capitale qu'ils ont su tirer leur épingle du jeu. Dans les arrondissements du Nord et de l'Est parisien, ils dépassent les 20%.
>> CARTE. La France du vote Europe Ecologie-Les Verts
Alizée habite dans le 10e arrondissement de Paris, où la liste Europe Ecologie-Les Verts arrive en tête avec 28% des suffrages. À 30 ans et après avoir voté pour le PS et La République en marche lors des dernières élections, la dentiste a voté pour la première fois pour les écologistes, dimanche. "Je trouvais que leur programme était pas mal et tout le monde dans mon entourage vote pour Les Verts, donc je me suis lancée aussi, explique Alizée. Et je suis un peu déçue d'Emmanuel Macron sur son programme écologique."
J'ai changé de couleur et je suis plutôt contente que les Verts aient fait un bon score
Alizée, 30 ansà franceinfo
Comme Alizée, le vote écologiste a séduit de nombreux Français de moins de 35 ans. C'est aussi le cas d'Antoine, libraire de 31 ans, fier du score d'Europe Ecologie-Les Verts. "lls sont troisièmes, c'est bien, se félicite le trentenaire. Le mouvement des lycéens a montré un intérêt pour l'écologie. Je pense que c'est un bon signe pour l'avenir."
A Paris, les Verts totalisent plus de 19% des voix, soit six points de plus que leur score national. Les écologistes s'imposent comme la première force de gauche dans la capitale. François, travailleur indépendant dans l'immobilier de 62 ans, a délaissé le PS et a voté pour la première fois pour les écologistes. "Les écolos, c'est bien. Maintenant, vont-ils avoir un pouvoir d'intervention rapide ? C'est ça le vrai problème, parce que l'urgence est réelle. L'environnement est un enjeu majeur", rappelle-t-il.
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