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Pour les Américains, le numéro un mondial des télécoms menace la sécurité du pays

Le Congrès reproche à deux entreprises chinoises leur proximité avec Pékin, qui pourrait selon lui les utiliser pour faire de l'espionnage sur le sol américain.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Pour le Congrès américain, Huawei est trop proche du gouvernement chinois. (AFP)

AMERIQUES - Numéro un mondial des télécommunications, le Chinois Huawei serait une menace pour la sécurité des Etats-Unis. C'est ce qu'indique un projet de rapport de la Commission de renseignement du Congrès, révélé dimanche 7 octobre par l'AFP. L'entreprise n'est pas la seule dans le viseur des parlementaires américains : ZTE, un autre géant chinois du secteur, est également concerné.

Le Congrès reproche aux deux entreprises privées leur proximité avec le gouvernement chinois. "La Chine a les moyens, l'occasion et les motivations pour utiliser les sociétés de télécoms à des fins malveillantes", indique le projet de rapport. Les parlementaires craignent que les deux entreprises soient utilisées pour faire de l'espionnage économique ou militaire sur le sol américain.

Pékin demande au Congrès de mettre de côté ses "préjugés"

Par conséquent, ils recommandent aux autorités américaines de "bloquer les acquisitions, les prises de participation et les fusions impliquant Huawei et ZTE compte-tenu de la menace qu'elles représentent pour les intérêts de la sécurité nationale des Etats-Unis". Toujours selon le projet de rapport, les systèmes du gouvernement américain ne devraient pas comporter d'équipements ni de pièces Huawei ou ZTE. Les firmes travaillant pour le gouvernement américain sur des programmes sensibles devraient également s'en passer.

Huawei a immédiatement protesté contre ces conclusions. "L'intégrité et l'indépendance de l'oganisation et des pratiques d'affaires sont considérées comme dignes de confiance et respectées sur près de 150 marchés", a déclaré le vice-président du groupe, William Plummer. Le gouvernement chinois a de son côté demandé au Congrès de "mettre de côté ses préjugés", de "respecter les faits" et d'"entreprendre des actions favorables à la coopération économique sino-américaine et non le contraire".

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