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Présidentielle : radios et télés bouches cousues jusqu'à 20 heures, dimanche

Selon la Commission des sondages, les médias audiovisuels se sont engagés à ne pas divulguer les estimations que leur fourniront leurs instituts partenaires avant l'heure prévue par la loi. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les médias audiovisuels se sont engagés à tenir secrètes les estimations que leur fourniront leurs instituts partenaires avant 20 heures. (AGRI PRESS / LIFESIZE / GUETTY IMAGES)

En pleine polémique sur l'heure de publication des premières estimations des résultats du premier tour de la présidentielle, la Commission des sondages a fait une deuxième mise au point, vendredi 20 avril.  

Pour commencer, radios et chaînes de télévisions, dont France Télévisions, "se sont engagées à tenir secrètes jusqu'à 20 heures les estimations que leur fourniront leurs instituts partenaires", a-t-elle annoncé. A l'inverse, certains quotidiens ou sites d'informations ont fait savoir qu'ils ne respecteraient peut-être pas la loi.

Les estimations ne seront pas communiquées aux médias étrangers

Ensuite, les "neuf principaux instituts" de sondage "se sont également engagés à ne pas communiquer aux médias étrangers qui ont annoncé leur intention de violer la loi française" des estimations qu'ils effectueraient avant 20 heures "à partir de 'bureaux tests'".

Les médias belges et suisses ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils diffuseraient des résultats avant l'heure. La radio-télévision belge francophone (RTBF) fait même démarrer son programme spécial élection française à 18 h 30.

Aucun sondage à la sortie des urnes

"Pour que cette interdiction (...) soit respectée", la Commission a aussi "obtenu des principaux instituts de sondage (BVA, CSA, Harris interactive, Ifop, Ipsos, LH2, OpinionWay, TNS Sofres et Via-voice) l'assurance qu'aucun d'entre eux ne réalisera le 22 avril de sondage 'sortie des urnes'", affirme la Commission.

Interrogés par l'AFP ces derniers jours, la plupart de ces instituts ont indiqué qu'ils n'entendaient pas réaliser de sondage 'sortie des urnes', notamment parce qu'ils coûtent très cher. Par conséquent, tout chiffre qui circulerait pendant la journée "serait le fruit de rumeurs et de manipulations", a affirmé Marie-Eve Aubin, présidente de la Commission des sondages.

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