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Marseille : un forcené tue une dentiste dans son cabinet

Le GIPN est intervenu ce matin pour une agression à main armée dans un cabinet dentaire du centre-ville. L'agresseur a été tué, ainsi que la praticienne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Plusieurs coups de feu ont été entendus dans la tour Méditerranée, avenue Cantini, dans le 6e arrondissement de Marseille, où est installé le cabinet de la dentiste, le 19 mars 2013. (GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

Dramatique prise d'otages, mardi 19 mars, à Marseille (Bouches-du-Rhône). Un septuagénaire s'est rendu dans un cabinet dentaire situé dans la tour Méditerranée, avenue Jules-Cantini (6e arrondissement), et a ouvert le feu sur la dentiste. Celle-ci est morte des suites de ses blessures. Le forcené a été tué par les policiers.

L'agresseur était muni de deux armes de poing, un pistolet et un revolver, selon une source policière. D'après nos informations, un défaut de remboursement pourrait être à l'origine du drame. L'homme a pris plusieurs personnes en otage et sept à huit coups de feu ont été entendus une heure plus tard. Le procureur-adjoint de Marseille, Christophe Barret, est revenu sur les circonstances de ce drame.

Nos confrères de France 3 ajoutent qu'une femme s'est enfuie vers 11h30, puis a été prise en charge par les pompiers. Le bâtiment avait été évacué dans la matinée. Les hommes du Groupe d'intervention de la police nationale (GIPN) ont lancé l'assaut. L'homme aurait tiré sur les policiers, qui ont riposté, blessant mortellement l'homme. Contacté par francetv info, un délégué syndical de police a pourtant expliqué que l'homme s'était donné la mort avant cet assaut. 

Présente sur les lieux, l'adjointe au maire chargée de la Sécurité, Caroline Pozmentier, a parlé d'"instants très douloureux pour la ville" et s'est inclinée "devant la douleur de la famille". Le préfet de police, Jean-Paul Bonnetain, s'est rendu sur place. Les marins-pompiers ont également "positionné un dispositif préventif sur les lieux, avec six engins et une vingtaine d'hommes", détaille Le Parisien.fr.

Cet acte de violence intervient dans un contexte de règlements de compte récurrents à Marseille, au moyen d'armes puissantes. Pour autant, Marseille n'a pas "le monopole de ce genre d'acte criminel", assure le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain. 

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