Écologie : les militants vont-ils trop loin ?
Des voitures arrêtées et des militants écologistes assis par terre, c’est la scène qui s’est déroulée lundi 7 novembre sur le périphérique parisien. Ces activistes multiplient les actions, comme aux Pays-Bas, où ils ont bloqué la piste d’un aéroport pour empêcher les avions de décoller. Certains militants s’en sont également pris aux toiles de maîtres dans des musées. Le but de ces actions médiatiques interroge et fait réagir. "C’est un peu embêtant, je pense qu’il y a peut-être moyen de faire autrement", témoigne une femme.
Mettre des limites aux actions
A Lyon (Rhône), un militant écologiste lyonnais explique mettre des limites à ces actions. "On a des limites très claires sur ce qu’on appelle désobéissance civile non-violente, c’est-à-dire qu’on va jamais faire d’atteinte aux personnes qu’elles soient physique ou psychologique et on ne fera de dégradations que celles qui servent le propos", affirme Charles de Lacombe, porte-parole d’Alternatiba Rhône. Pour ce militant, les actions les plus médiatiques devraient être mieux expliquées.
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