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Émeutes : les services publics ont été pris pour cible

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Les violences se poursuivent après la mort de Nahel, 17 ans, mardi 27 juin. Dans la nuit du 29 au 30 juin, les bâtiments publics ont particulièrement été pris pour cible, ainsi qu’un dépôt de bus à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
Émeutes : les services publics ont été pris pour cible Les violences se poursuivent après la mort de Nahel, 17 ans, mardi 27 juin. Dans la nuit du 29 au 30 juin, les bâtiments publics ont particulièrement été pris pour cible, ainsi qu’un dépôt de bus à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). (France 2)
Article rédigé par France 2 - D.Schlienger, E.Pelletier, B.Laigle, J.Boulesteix, @RevelateursFTV, A.Canestraro
France Télévisions
Les violences se poursuivent après la mort de Nahel, 17 ans, mardi 27 juin. Dans la nuit du 29 au 30 juin, les bâtiments publics ont particulièrement été pris pour cible, ainsi qu’un dépôt de bus à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

Une boule de feu et des crépitements, ainsi que des explosions successives. Dans la nuit du 29 au 30 juin, cette scène a terrifié les habitants d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Un dépôt de bus a en réalité été attaqué au cocktail molotov. Le résultat ? Des carcasses de cendre et une douzaine de véhicules détruits. Les usagers ont, au matin, du mal à encaisser. "On avait l’impression d’être en guerre en fait. C’était horrible", explique une femme.  

Tout a commencé à Nanterre 

La veille, c’est encore à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le quartier de Nahel, 17 ans et tué il y a trois jours par un policier, que la première étincelle s’est déclenchée. Une banque a été incendiée. Les habitants de l’immeuble ont eu à peine quelques secondes pour réagir. La nuit a ensuite été rythmée par les affrontements, les provocations et les ripostes. Toute la nuit, à Paris et dans les banlieues, les bâtiments publics ont été pris pour cible.

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