Loi anti-gaspillage : la seconde vie des produits non-alimentaires
Ne plus rien jeter est désormais une obligation pour toutes les grandes surfaces, depuis le 1er janvier 2022. Les produits invendus ont une seconde vie et profitent à d'autres.
Les clients y font attention en faisant leurs courses : la date de péremption. Facilement visible sur les aliments, elle est plus difficile à trouver sur d'autres produits. Des ordinateurs, jeux vidéo ou linge de maison sont vendus à prix cassés dans les rayons des grandes surfaces. Dans un supermarché de Templeuve (Nord), chaque année, plusieurs dizaines de tonnes de produits ne trouvent pas preneurs. Depuis le 1er janvier, une loi anti-gaspillage interdit de les détruire. "Les produits sont donnés à des associations de la métropole lilloise, qui vont elles-mêmes les trier et les distribuer", explique le directeur du magasin.
Donnés ou recyclés
Une partie des chaussures invendues est récupérée par les associations, l'autre revient à Revival, une entreprise de recyclage de semelles. "On peut en faire des meubles, des lunettes, des terrains de sport synthétiques... Le champ des possibles est assez vaste", explique-t-on à Revival. Selon une étude de l'agence de la transition écologique, en France, les invendus non-alimentaires représentait plus de quatre milliards euros de produits en 2019.
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