Pouvoir d'achat : les chèques reportés, piège ou coup de pouce ?
Des enseignes autorisent ponctuellement leurs clients à payer avec des chèques reportés : pour des courses faites en janvier, le paiement est encaissé deux à trois mois plus tard. Mais y a-t-il des risques ?
Ils ont fait un plein de courses sans débourser un seul euro. Ce couple avec deux enfants a profité de l'opération "chèques reportés" mise en place dans ce supermarché à Lens (Pas-de-Calais). Le chèque ne sera débité que trois mois plus tard, ce qui est apprécié par cette famille au budget serré. "Ça nous fait moins mal au portefeuille", reconnait cette mère de famille.
Limites dans certaines enseignes
Cette opération est proposée dans plusieurs enseignes de la grande distribution au milieu ou à la fin du mois. Payer avec un chèque différé était une pratique courante dans les années 1970 ou 1980, alors que se popularise aussi le règlement en plusieurs fois sans frais. Un mode de financement que relancent les enseignes de la grande distribution. Problème : selon les associations de consommateurs, si le chèque est débité alors qu'il n'y a pas assez d'argent sur le compte, cela coûtera 30 à 50 euros dans un premier temps. Et les frais bancaires peuvent rapidement grimper.
Certaines enseignes ont fixé des limites lors de leurs opérations : un seul passage en caisse, pour un montant maximum de 200 euros.
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