Attentat dans un lycée d’Arras : quels changements dans les écoles depuis l’assassinat de Samuel Paty ?
L’assassinat du professeur d’Arras (Pas-de-Calais) était, dans la matinée de samedi 14 octobre au coeur de toutes les discussions, devant les collèges et lycées français. "Comment un élève peut s’introduire dans un lycée avec un couteau, déjà avec une arme ?", s’interroge une élève. Lundi, tous les élèves échangeront sur ce drame avec leurs professeurs, avant de respecter une minute de silence, à 14 heures. À Perpignan (Pyrénées-Orientales), Rouen (Seine-Maritime), Nantes (Loire-Atlantique), Nancy (Meurthe-et-Moselle), des professeurs se sont rassemblés pour rendre hommage à leur collègue.
7 000 soldats de la force Sentinelle
Les enseignants aujourd’hui se sentent clairement pris pour cible. Est-ce que l’école a changé depuis ce premier assassinat d’un professeur il y a trois ans ? La question se posait aussi samedi après-midi à la Sorbonne à Paris, où l’on remettait le prix Samuel Paty, qui récompense une classe pour son travail sur la liberté d’expression. D’ici lundi, 7 000 soldats de la force Sentinelle seront déployés sur le territoire aux côtés des policiers, pour assurer notamment la sécurité des établissements scolaires.
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