Présidentielle : les premières dames de la Ve République
Épiées, aimées ou détestées, les premières dames ont été tour à tour discrètes, engagées, ou sur le devant de la scène. En attendant de savoir qui de Brigitte Macron ou de Louis Aliot accompagnera la ou le prochain(e) président(e), France 3 vous propose une rétrospective des premières dames qui ont marqué la Ve République.
Qu'il semble loin le temps où, dans l'ombre de leur président de mari, les premières dames se contentaient de mettre le couvert. Le statut de première dame a forcément évolué avec la société. "Le tournant a été marqué par les femmes de Sarkozy, elles avaient eu une vie avant avec mari et enfants, une vie même un peu scandaleuse dirons-nous pour Carla Bruni. Donc c'est un changement total par rapport au rôle qui avait été crée par De Gaulle pour sa femme", note Robert Schneider, auteur du livre Premières dames. En 1962, Yvonne de Gaulle refuse d'accueillir Brigitte Bardot à l'Élysée parce qu'elle est divorcée.
Un coup de jeune avec Claude Pompidou
Claude Pompidou apporte un premier coup de jeune au statut. Mais ni elle ni Anne-Aymone Giscard d'Estaing ne s'épanouissent dans ce rôle où les obligations succèdent aux mondanités. 20 ans plus tard, Bernadette Chirac s'ennuie d'abord elle aussi. Elle peine à suivre son énergique mari. Elle comblera ce décalage lors du second mandat de son époux, devenant une figure politique populaire et influente. Avant elle, la plus rebelle des premières dames - Danielle Mitterrand - a souvent hérissé son mari par ses prises de position pour les Kurdes ou Cuba. Cécilia Sarkozy a été la plus éphémère et la première à imposer un divorce au chef de l'État.
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