Santé : que pensent les Bordelais du Dry January ?
Dans une brasserie à Bordeaux (Gironde), les clients sont partagés par le Dry January, le mois de janvier sans alcool. "Très facile, je ne bois jamais d’alcool au quotidien, donc tout va bien", répond une femme. "Personnellement, j’en pense du bien, mais je ne le fais pas", avoue un autre client. À l’origine, ce sont les Britanniques qui ont lancé l’idée du mois sans alcool après Nouvel An.
L’interprofession craint d’éloigner les consommateurs
En terres bordelaises, pays du vin, il y a un peu de résistance avec pas mal de vins ouverts. Chez les cavistes, ce phénomène détox n’est pas trop redouté. Janvier est habituellement un mois plutôt creux. "Les clients ont consommé tout le mois de décembre, pour Nouvel An, pour Noël, donc je pense que naturellement, il y a aussi un trou dans le porte-monnaie", pense Yasmine, caviste à la Vinothèque de Bordeaux. Depuis 1960, la consommation a été divisée par trois. L’interprofession craint d’éloigner encore les consommateurs.
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