Urgences : quand Noël se finit à l'hôpital
Certains d'entre vous ont peut-être vécu la mauvaise expérience d'un réveillon aux urgences. Malaise, indigestion voire excès d'alcool : le fête peut mal se terminer. Reportage au CHU d'Amiens (Somme).
C'est ici qu'arrivent les appels du 15. À l'heure où de l'autre côté du téléphone, chacun prépare le réveillon, les premiers accidents surviennent. La patronne des urgences assure la garde de 24 heures pour être au plus près de l'équipe. Aux urgences polyvalentes, l'accueil est fluide. Rien à voir avec la nuit du 31 décembre. La soirée est familiale donc plus calme, sauf pour ce patient qui s'est battu avec son voisin. Malaises sur la voie publique, douleurs violentes au ventre ; arrivent aussi les urgences vitales, une vingtaine en une heure dont huit après minuit. Cette patiente est grièvement brûlée à 25% sur le corps.
Un repas de réveillon pour le personnel hospitalier
Ambiance particulière aussi pour les soignants, loin de chez eux, qui font le choix de travailler ce soir. Petit creux dans la soirée, mais toujours joignable, l'équipe s'accorde un repas festif, ça renforce les liens. La plupart des soignants ont quitté l'hôpital à 9 heures ce matin, mais avant, ici, il y avait aussi des surprises sur le sapin.
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