Crise à Lampedusa : "2 000 personnes sont mortes dans la Méditerranée en 2023", déplore le député LFI François Piquemal
Interrogé sur le plan dévoilé par Ursula Von der Leyen qui doit prendre en compte de l’urgence de la situation à Lampedusa, François Piquemal affirme "qu’il ne s’attaque pas aux racines, du fait que des gens sont contraints de partir de chez eux". "Il y a les conflits armés, les accaparements de terre par des grosses sociétés, et surtout la principale cause est le dérèglement climatique. 21 millions de personnes partent chaque année à cause de cela", explique le député LFI-NUPES. "Les discours démagogiques, populistes, nationalistes n’empêcheront personne de traverser la Méditerranée. On a besoin de travailler entre Européens", précise Antoine Armand.
250 migrants par pays
"C’est ce que prévoit le pacte asile et immigration, poussé par la France depuis plusieurs mois. Pour faire deux choses : la première est d’abord d’empêcher les bateaux d’arriver sur le sol européen en faisant un travail en amont avec les pays de départ. Et sur le sol européen, permettre de distinguer les réfugiés qui auront besoin d’une protection", poursuit le député Renaissance. "Nous devons poursuivre des solutions de long terme, c’est le cas de l’aide au développement", avance Antoine Armand. Que faire de mieux ? "On n’a pas mis des mesures efficaces. 2 000 personnes sont mortes dans la Méditerranée rien qu’en 2023", note François Piquemal. "Les migrants qui sont arrivés ces derniers jours, si on les répartissait de manière équitable, cela ferait 250 par pays", conclut le député LFI-NUPES.
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