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Guerre entre le Hamas et Israël : un sujet parfois difficile à aborder pour les enseignants autrichiens

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Confrontés aux questions des enfants sur le conflit entre Israël et le Hamas, certains professeurs autrichiens appréhendent d'évoquer le sujet, de peur que leurs classes se retournent contre eux. Le ministère de l'Éducation a renforcé son soutien aux professeurs.
Guerre entre le Hamas et Israël : un sujet parfois difficile à aborder pour les enseignants autrichiens Confrontés aux questions des enfants sur le conflit entre Israël et le Hamas, certains professeurs autrichiens appréhendent d'évoquer le sujet, de peur que leurs classes se retournent contre eux. Le ministère de l'Éducation a renforcé son soutien aux professeurs. (franceinfo)
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Confrontés aux questions des enfants sur le conflit entre Israël et le Hamas, certains professeurs autrichiens appréhendent d'évoquer le sujet, de peur que leurs classes se retournent contre eux. Le ministère de l'Éducation a renforcé son soutien aux professeurs.

Dans la classe de Bastian De Monte, professeur d'éducation civique à Vienne (Autriche), il y a 25 élèves âgés de 14 à 16 ans. La plupart sont issus de l'immigration, et certains du Proche-Orient. Au programme ce jour-là : le conflit entre Israël et le Hamas sur les réseaux sociaux. Bastian De Monte est juif. Malgré les obstacles, il tient à parler de la guerre avec ses élèves.

Ne pas laisser les enfants seuls face à leurs questions

Bastian De Monte a été formé pour intervenir auprès d'élèves défavorisés, mais d'autres enseignants appréhendent d'évoquer le conflit. "Certains collègues sont inquiets que leurs classes se retournent contre eux", explique Thomas Krebs, président du syndicat des enseignants viennois. Le ministère de l'Éducation a renforcé son soutien aux professeurs, avec des ateliers ou des formations comme celles organisées par Gabriel Dreier, professeur d'histoire. Depuis cinq ans, il accompagne des enseignants en Israël pour des séminaires sur l'Holocauste et l'antisémitisme. De nombreux enseignants soulignent que la priorité est de ne pas laisser les enfants seuls face à leurs interrogations.

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