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"13h15 le samedi". 13-Novembre, la vie d'après

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Article rédigé par France 2
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Myriam, Eric, Sophie, Frankie et ses enfants… Ce vendredi 13 novembre 2015, ils étaient au Bataclan, dans des bars des Xe et XIe arrondissement de Paris ou au Stade de France. Et aussi Alexandra qui a perdu son frère Gilles et se bat avec sa mère Nelly contre l'administration. Après l'horreur vécue cette nuit-là, reprendre le cours normal de sa vie est-il possible ? 

Ce soir-là, ils étaient au Bataclan, dans des bars des Xe et XIe arrondissements ou au Stade de France… Un an après les attaques terroristes du 13 novembre 2015, le magazine "13h15 le samedi" (Facebook, Twitter, #13h15) a retrouvé un certain nombre de victimes. Après l'horreur vécue cette nuit, reprendre le cours normal de sa vie est-il possible ?

Myriam et Eric étaient à La Belle Equipe, l'un des bars parisiens mitraillés par les assassins. Ce couple fusionnel fêtait l’anniversaire d’une amie qui a trouvé la mort au cours de cette attaque. Loin de les souder, cette épreuve les a éloignés l'un de l'autre. Myriam vit en Corse et a du mal à s'en remettre… Rescapée du Bataclan, Sophie vit les choses différemment : elle ne veut pas se laisser gagner par la peur et dit même se sentir "plus libre" qu’avant. Qu’en est-il réellement ?

Montrer qu’on n’a pas peur !

Frankie et ses enfants étaient au Stade de France ce 13 novembre 2015. Un des kamikazes s’est fait exploser tout près de leur voiture. Comment expliquer aux petits ce qui s’est passé ? Par patriotisme, à Dunkerque, il assiste en leur compagnie aux cérémonies du 11-Novembre, avant de revenir le soir au Stade de France pour le match de football France-Suède. C'est pour lui une façon de montrer qu’il n’a pas peur.

Mallory Ahounou, Vincent Fichmann, Karine Comazzi, Morgane du Liège, Emmanuel Blanchet, Cédric Estève, Smaïn Belhadj ont également rencontré Nelly, qui a perdu son fils Gilles dans la salle de spectacle. Avec sa fille Alexandra, elle a dû fermer la boutique de fleurs de Gilles. Un an après, les deux femmes sont engagées dans un long combat contre l’administration. Non indemnisées, elles tentent de se faire entendre…

> A lire :

> Mon Bataclan (éd. Lemieux)
Une bande dessinée témoignage du graphiste Fred Dewilde qui était dans la salle de spectacle parisienne lors de l'attaque terroriste du 13 novembre 2015. Rescapé du massacre, il a choisi le dessin pour "sortir du Bataclan" et se reconstruire. A travers ses dessins et ses mots, Fred Dewilde raconte cette nuit d'horreur, ses amis rescapés, sa famille, ses sentiments intimes de survivant, son retour difficile au travail, son enfance en banlieue sensible et le mouvement salafiste, sa tolérance, ses convictions politiques et ses passions rock.

> La Légèreté (éd. Dargaud)
Une bande dessinée poétique de Catherine Meurisse, dessinatrice à Charlie Hebdo depuis plus de dix ans... Le 7 janvier 2015, elle est arrivée en retard à la conférence de rédaction de l'hebdomadaire satirique, juste après l'attaque terroriste… Ce jour-là, elle a perdu ses amis, ses mentors, le goût de dessiner, la légèreté. Après la violence de cette attaque, elle a tenté de sortir du chaos en cherchant la beauté. Afin de trouver l’apaisement, Catherine Meurisse dessine ses émotions, ses pensées, face à l’Océan, au Louvre ou à Rome, à la Villa Médicis.

> Après l’attentat (éd. Calmann-Lévy)
Le témoignage de Françoise Rudetzki, grièvement blessée en 1983 lors de l'attentat perpétré au restaurant parisien Le Grand Véfour, où elle fêtait ses dix ans de mariage. Devenue le symbole de la défense des victimes d’attentat, cette juriste fondatrice de l'association SOS Attentats est à l’origine de la quasi-totalité des lois et décrets qui protègent en France les victimes du terrorisme. Françoise Rudetzki est aujourd'hui membre du conseil d'administration du Fonds de garantie des victimes d'actes de terrorisme et autres infractions (FGTI) et du conseil d'administration de Paris Aide aux victimes (PAV75). Son livre rend compte de ses trente années de lutte.

> La Vengeance de Monsieur Kéréko (éd. Publishroom)
Un conte du Franco-Sénégalais Francis Diop en hommage à la paix et à toutes les victimes d'attentat. Monsieur Kéréko, victime d’un attentat sur un marché, se réveille blessé, mais ce sont les blessures de son esprit qui l’inquiètent le plus… Celui qui "avait toujours su se laver le cœur… avait attrapé la haine".  Il se met alors à chercher un remède contre la furie… Pour que son message philosophique atteigne le plus grand nombre, l'auteur qui a grandi en Côte d'Ivoire a voulu que son livre soit gratuit en édition numérique.

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