"Envoyé spécial" du jeudi 24 juin 2021
Pour la dernière émission de la saison, Elise Lucet s’embarque pour un tour de France à la rencontre des personnalités marquantes des reportages filmés par "Envoyé spécial". Que se passe-t-il après la diffusion ? Les choses ont-elles changé pour eux ?
Au sommaire
- Querelles de voisinage. Pour les litiges du quotidien inférieurs à 5 000 euros, le recours à un conciliateur de justice est devenu obligatoire. "Envoyé spécial" a rencontré plusieurs de ces médiateurs.
Elise Lucet retrouve François, qui continue de se battre avec les autres conciliateurs pour obtenir une reconnaissance de leur mission.
- Ma vie de retraité. Ils ont travaillé toute leur vie, et pourtant aujourd'hui, ils se battent chaque jour pour boucler leurs fins de mois...
Elise Lucet prend des nouvelles d’Annie à Besançon. Sa situation est toujours aussi précaire mais la retraitée tient bon.
- Un squatteur dans ma maison. "Envoyé spécial" a suivi le long combat de propriétaires dont les logements sont occupés illégalement. Comment déloger les squatteurs ?
Elise Lucet retrouve Martine, qui a reçu des centaines de témoignages de soutien. Elle a récupéré son bien et raconte une incroyable chaîne de solidarité.
Chaque année, les équipes d’"Envoyé spécial" parcourent le pays à la rencontre des Français pour raconter leurs histoires, comprendre les problèmes qu’ils vivent au quotidien. Logement, travail, santé ou encore pouvoir d’achat : ces citoyens acceptent de partager avec nous quelques jours, quelques semaines pour parler de leurs préoccupations. Mais que se passe-t-il après la diffusion des reportages ? Les choses ont-elles changé pour eux ?
Pour cette dernière émission de la saison, Elise Lucet s’embarque pour un tour de France à la rencontre des personnalités marquantes de nos reportages, elle se rend chez eux pour prendre de leurs nouvelles.
Au sommaire
"Le choix d'Envoyé spécial"
Querelles de voisinage
Voisins bruyants, haie mal taillée, conflit avec un entrepreneur, une compagnie aérienne ou un fournisseur internet : depuis le 1er janvier 2020, pour tous les litiges du quotidien inférieurs à 5 000 euros, il n'est plus possible d’aller directement au tribunal. Le recours à un conciliateur de justice est devenu obligatoire. Objectif : désengorger les tribunaux, où le traitement de ces affaires peut parfois prendre des années.
A Moulins, François, retraité, tente au quotidien de renouer les fils du dialogue, avant que les situations ne dégénèrent. Claire, une des rares conciliatrices à exercer une activité professionnelle en parallèle, traite 120 dossiers par an et se déplace deux jours par mois dans les mairies et sur le terrain. A Perpignan, Jean-Marc souhaite également aider les gens à régler leurs problèmes sans aller au tribunal. Seulement, il souffre d'un certain manque de reconnaissance, l'Etat ne lui versant qu'une indemnité forfaitaire de 400 euros par an, bien loin de couvrir tous ses frais...
Un reportage d’Olivier Sibille, Guillaume Marque et Benoît Sauvage.
> Elise Lucet retrouve François, le conciliateur de justice que nous avions suivi pour notre reportage. Après son passage dans "Envoyé spécial", il a reçu des dizaines d’appels de particuliers qui souhaitaient bénéficier de son aide pour régler leurs litiges. Il continue de se battre avec les autres conciliateurs pour obtenir une reconnaissance de leur mission auprès des citoyens.
"Ma vie de..."
Ma vie de retraité
Ce n’est pas la retraite qu’ils avaient imaginée : ils ont travaillé toute leur vie et pourtant aujourd'hui, ils estiment ne pas vivre décemment. Nous avons passé un mois aux côtés de retraités qui perçoivent de petites pensions. Juste au-dessus du seuil de pauvreté mais juste en-dessous de la retraite moyenne de 1 400 euros, ils se battent chaque jour pour parvenir à boucler leurs fins de mois.
A Besançon, Annie, 70 ans, a travaillé comme ouvrière puis comme femme de ménage. A la retraite depuis cinq ans, elle touche 1 180 euros par mois. Divorcée, elle doit faire face aux dépenses du quotidien, dont le crédit immobilier de son appartement qui court jusqu’à ses 82 ans… En Dordogne, Gérard, 71 ans, et Josiane, 66 ans, ont travaillé comme agriculteurs. Aujourd’hui, ils perçoivent 1 400 euros à eux deux. Les retraites agricoles sont parmi les plus faibles en France. Entre leur potager et l’aide de leurs enfants, ils nous racontent la débrouille, jour après jour, pour s’en sortir.
Un reportage d’Alice Gauvin, Baptiste Laigle, Guillaume Marque et Olivier Broutin.
> Elise Lucet prend des nouvelles d’Annie à Besançon. Sa situation est toujours aussi précaire mais la retraitée tient bon.
"L'enquête d'Envoyé spécial"
Un squatteur dans ma maison
Depuis 2018, la vie de Monique est un cauchemar. Quand elle a mis en vente sa maison de famille, elle a découvert que celle-ci était habitée illégalement. Or, après 48 heures d’occupation, les squatteurs ne peuvent plus être délogés par la police. Monique a dû se lancer dans une interminable procédure judiciaire.
A 75 ans, Martine, elle, s’est carrément retrouvée à la rue avec son chien alors qu’elle est propriétaire d’une maison près d’Avignon. Son locataire qui ne paie plus ses loyers refuse de quitter le logement. Martine a dû être hébergée d’urgence par la mairie et se bat pour récupérer son bien. Comment vont-elles réussir à se débarrasser des squatteurs ? "Envoyé spécial" a suivi le long combat de ces propriétaires victimes.
Un reportage de Roberto Garçon avec Babel Press.
> Elise Lucet retrouve Martine, enfin de retour chez elle. Suite à la diffusion du reportage, elle a reçu des centaines de témoignages de soutien, le squatteur a accepté de quitter les lieux et une poignée de téléspectateurs, touchés par son histoire, sont venus l’aider à remettre en état sa maison. Elle raconte cette incroyable chaîne de solidarité.
La rédaction d'"Envoyé spécial" vous invite à commenter l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #EnvoyéSpécial.
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